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 Background de Thyrith

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Vanadis

Vanadis


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MessageSujet: Background de Thyrith   Background de Thyrith Icon_minitimeDim 15 Juil - 3:10

[Background de Thyrith, ma guerrière, elle n'est peut être pas (encore?) dans l'Iar Arda, mais y sera lié ( comme ça, y'aura une raison RP pour ne pas que l'Iar l'agresse Smile )]

An 4 de l’ère Victorienne.

En cette année, a eu lieu le premier conflit entre le Hof, Panthéon des Dieux Nordiques, et les humains. L’énorme boule de magie envoyée par les Dieux avait pour but de réduire en poussière le monde et les êtres qui l’habitaient. A ce moment là, l’un des demi-dieux, Heimdall, qui avait comme mission de surveiller les Hommes, se mêla du conflit et protégea une partie des terres de Victor, bien que le reste des terres fût détruit.

Ces péripéties sont les éléments déclencheurs de toutes les histoires.

L’une des victimes psychiques de ce bouleversement historique se nommait Thyrith. Bien qu’elle n’avait que 7 ans à l’époque du cataclysme, Thyrith en avait subi un traumatisme important. Etant encore enfant, elle ne pouvait avoir conscience du choc qu’elle avait reçu, qui allait la changer de manière permanente, mais, on pouvait remarquer sa façon enfantine de montrer qu’elle ne se sentait pas en sécurité sur Terre. Elle posait des questions à ses parents, sur le pourquoi de ce drame, si « ça allait recommencer », si elle était sauvée, et bien d’autres choses difficiles à répondre de manière franche. Afin de ne pas répondre de façon brutale à l’enfant, et, afin de préserver son innocence, symbole même de l’enfance, ses parents lui avaient répondue qu’elle n’avait plus rien à craindre. Ils n’en savaient rien, mais c’était la réponse que la fillette attendait. Après ce drame, Thyrith faisait donc confiance à ce qu’avaient dit ses parents, et pouvait continuer à vivre sans s’imaginer que le ciel allait lui tomber sur la tête.

A l’époque, une majorité de la population survivante rejoignait de plein gré la protection de Victor. Ce dernier était accueilli comme un vainqueur, et l’honneur d’y être soumis prenait de l’ampleur. La quasi-totalité des Hommes comptait sur ce roi pour les protéger des Dieux, considérés comme la menace.
Il y avait ceux qui avaient rejoins Victor, se cachaient sous son aile, en attendant que la tempête passe, ces gens là constituaient la quasi-totalité des derniers survivants, mais il y avait également les autres. Il y avait ceux dont la foi en leurs Dieux était restée intacte, même après avoir failli leur succomber. Tandis que ces derniers étaient considérés comme des fanatiques, ceux qui les avaient reniés étaient considérés comme hérétiques. De plus, si d’un côté, les « hérétiques » avaient pour allié leur Roi et pour ennemi les Dieux, les « fanatiques », eux, se considéraient comme alliés des Dieux, et comptaient poursuivre le conflit.

Thyrith, elle, faisait parti d’une famille que l’on aurait pu nommer d’« hérétique ». Son père avait décidé de rejoindre Victor en tant que mercenaire. La fille devenait plus qu’admirative de la bravoure de l’engagement du nouveau guerrier. Bien qu’on ne peut parler d’avis politique pour un enfant de 7 ans, le sien allait être fortement influencé par l’éducation qu’elle allait recevoir, et la vie qu’elle allait mener. Fière de son sang, elle souhaitait devenir également une guerrière, plus forte que son père. Il s’agissait là de sa première ambition d’enfant. Charmé à l’idée, mais contre le fait que sa progéniture se risque au danger, d’autant plus que c’était une fille, il lui conseillait de changer d’avis, pensant bien évidemment qu’elle le ferait.

Les enfants ont la capacité d’analyser la vie de manière sommaire à travers l’innocence, et peuvent percevoir certaines choses à travers ce qu’ils voient ou vivent. Thyrith avait beau posséder un jugement qui n’était point subjectif, c’était à travers sa façon de voir les choses qu’elle allait vivre. Elle voyait donc les dieux comme une menace, s’imaginait être une survivante au destin divin, et, avait l’honneur d’être la fille de celle qu’elle considérait comme un héros. Toutes ses images enfantines défilaient dans sa tête, et c’est avec ses idées qu’elle allait vivre.

A 7 ans, Thyrith ne prenait aucunement part à la politique ni n’avait conscience des problèmes qui allaient surgir. Elle était préservée par son innocence, et comptait bien continuer de vivre dans un quotidien paisible et idéal.
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Vanadis

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MessageSujet: Re: Background de Thyrith   Background de Thyrith Icon_minitimeDim 15 Juil - 3:12

An 6 de l’ère Victorienne

Deux années se sont écoulées.
Durant les années qui ont succédées, les Hommes avaient assisté à des phénomènes étranges. A cette époque fut découvert une multiplication d’animaux étranges et de monstres. L’hypothèse la plus plausible était que cette prolifération était due à la partie de la boule de magie qui s’était écrasée près de la ville de Terra. Elle entraînerait des mutations d’une majorité d’espèces animales, ce qui rendait le danger présent sur une grande partie de ce qu’il restait des terres. La capitale d’Ascalon, lieu d’origine de Thyrith, était, elle, sans danger. Le quotidien était paisible et calme.

A 9 ans, Thyrith continuait de vivre sans craindre, préservée par l’innocence qu’on lui avait enseignée. Elle n’imaginait ce qui se passait aux alentours de la capitale, et ne se posait guère de question. Le monde ne s’étendait seulement qu’à ce qu’elle voyait. Elle n’avait à se préoccuper de l’extérieur.

Cependant, la bonne image du Roi se détériorait peu à peu. Il semblait se désintéresser de la population, cette dernière encore en trouble de ces deux dernières années. Le peuple commençait à se détacher de l’idée qu’il avait de Victor. Dans des situations comme ça, les divergences d’opinions politiques étaient, à nouveau, présentes, et de nombreuses rumeurs circulaient afin d’expliquer le changement soudain du plus respecté des Hommes.

Le guerrier de la famille était l’un des mieux placés pour témoigner des faiblesses du Roi. Il rapportait à son domicile les informations qu’il avait pu recevoir au niveau de la santé du souverain. En écoutant les propos du guerrier, le Roi aurait subi des malédictions de la part d’esprits provenant du Muspellheim. Thyrith, qui n’avait peu voire aucune notion de ce qu’était le Muspellheim, en demandait la définition. Elle reçut une explication déformée, mais qui lui convenait. Elle avait compris que c’était de « méchants êtres » qui en voulaient au roi et qu’ils lui ont fait du mal, mais qu’ils allaient partir. Une définition non pas réellement authentique, mais il ne fallait inspirer la crainte de l’enfant. Dans son subconscient, Thyrith comprenait donc que le Roi était un « gentil », celui qui allait sauver le monde au côté de son père, et que les dieux, les « méchants » faisaient tout pour faire le mal, de manière gratuite. Ce n’était qu’une simple vision enfantine d’une situation de vie périlleuse, mais il s’agissait également de la vision d’une partie de la population de la capitale. La seule différence par rapport au reste de la population, c’était qu’il lui suffisait d’avoir qu’une seule version, celle de ses êtres chers, pour se sentir en sécurité, de manière naturelle, grâce à sa vision enfantine de la vie. Ce sentiment ne pouvait être éprouvé par le reste de la population qui pouvait voir le problème dans sa taille réelle, en connaissait les causes, et pouvait en pâtir à tout moment.

Depuis ces deux dernières années, Thyrith avait grandi. Physiquement, elle était plus grande. Ses cheveux étaient plus longs. Ils étaient de couleur sombres, raides et s’arrêtaient au niveau de la taille. Elle avait le visage rond. Son nez était petit et fin, c’était une partie auquel on s’y attardait peu en la voyant. Son front était visible et grand, sans défaut. Ses joues étaient rondes et visibles, et son menton était encore petit. Ses yeux étaient clairs, la couleur variaient du bleu au gris suivant le temps qu’il faisait. Son corps était frêle, et bien qu’elle ne cessait de grandir, il s’agissait d’une fille de petite taille. Côté vestimentaire, Thyrith portait habituellement des couleurs variées, le violet restait sa couleur préférée. Elle portait en général de grandes bottines, et des tuniques colorées. Elle avait développé une passion pour les rubans, qu’elle portait en permanence, et le plus possible. Généralement, le plus grand soutenait ses cheveux, afin de les faire partir en arrière, l’enroulait autour et l’y attachait. Elle en portait également un au cou, plus fin et plus court, de couleur noire, deux au poignets aux dimensions variantes suivant les jours, et enfin, suivant sa tenue, un au niveau de sa taille, dans le dos.

Thyrith se contentait donc de vivre, et, inconsciemment, de suivre la situation, tant que l’on répondait à ses attentes. Elle ne pouvait rien faire, mais ne voulait également rien faire, elle n’avait aucun but, car il était trop tôt pour elle de s’interroger là-dessus. Ainsi, elle laissait les affaires « des grandes personnes » aux « grandes personnes ».

[ A SUIVRE ( Peut être y'aura des modifications ... )]
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Vanadis

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MessageSujet: Re: Background de Thyrith   Background de Thyrith Icon_minitimeMar 31 Juil - 23:15

An 10 de l'ère Victorienne

Quatre années s’écoulèrent. Tandis que le temps filait entre les doigts, le quotidien était resté fidèle à lui-même, à peu de choses près.

Thyrith avait 13 ans et entrait dans la transition de l'enfance à l'adolescence. Il s'agissait pour elle d'une période de remise en question de sa vie actuelle. Sa conscience se développait, elle cherchait à voir au dessus de ce que ses yeux lui montraient. Il lui fallait comprendre ce qu'elle faisait, ou voyait. C'était la période où elle avait pu comprendre que le monde n'était pas aussi simple qu'elle l'avait cru, que ce dernier ne s'étendait pas qu'à ce qu'elle voyait, qu'il était plus grand, et qu'elle ne changeait aucunement la destinée de chacun. Auparavant conservée par l'innocence de l'enfance, la transition entre un petit monde simple, et le monde qu'elle allait découvrir, était son passage à l'adolescence. Durant l'enfance, la petite ne réfléchissait avant d'agir. Quand elle avait envie de quelque chose, elle le réclamait, quand elle aimait quelque chose, elle le disait, quand elle n'aimait pas, elle le montrait également. Cela pouvait être jugé comme de l'impolitesse, mais on lui pardonnait le tout car elle était encore très jeune. Vint le temps où, après avoir grandi, son entourage ne commençait à ne plus excuser aussi facilement ses manières. De ce fait, la jeune fille apprit la réflexion avant, pendant, et après l'action, et toute la sincérité que l'enfance portait, commençait à disparaitre. Bien qu'il s 'agisse d'un exemple de bonne manière, indirectement, et bien que cela puisse paraitre inimaginable, il s'agissait d'une cause de son changement. Un enfant ne se pose jamais de question quand il est avec les autres, contrairement à un adulte. Thyrith, elle, avait commencé à se poser des question sur les gens des alentours, jusqu'à en philosopher sur le monde entier.
A 13 ans, il est difficile de répondre à ses propres questions, de ce fait, elle entra dans un mal être. Qui devait-elle être, que devait-elle faire ? Pourquoi une boule de magie avait pour but de détruire l'humanité ? Est ce que la situation allait changer ? Est ce que le phénomène se reproduirait à nouveau ? Etait-elle finalement en danger ? Allait-elle mourir sans pouvoir rien faire ? Pourquoi ses parents avaient-ils menti à ce propos ? Pourquoi souffrait-elle ?
Sa souffrance, pour elle, venait du monde en lui même, elle ne comprenait pas qu'elle se la causait elle même. C'était la faute aux autres si elle était mal, cela lui semblait logique. Elle développa une phobie de la mort, à cause de sa crainte naissante d'une "nouvelle boule de magie". Elle ne se sentait plus en sécurité, elle se sentait seule, et se renfermait sur elle même. Elle s'imaginait incomprise, alors que la population d'Ascalon éprouvait le même genre de sentiment.
Elle devint plus froide et distante avec son entourage, se détacha de ses amis et de sa famille, parce qu'elle pensait qu'ils ne la comprendraient jamais.

En l’an 10, la réputation de Victor commençait à toucher le fond. Un appel au secours avait été envoyé. Il était demandé l’aide de tous les pratiquants en magie noire du royaume.

La politique était un élément qui commençait à prendre part dans la vie de Thyrith, elle ne s'y interressait pas spécialement, mais comprenait qu'elle y était soumise. Elle savait sa famille aux côtés du Roi, et, influencée, s'y rangeait également. Comme elle ne savait que faire de son avenir, elle avait gardé son idée d'enfant, devenir une guerrière et servir le peuple, tout comme son père. Ce dernier refusait l'ambition de sa fille, qu'il jugeait trop risqué pour une femme. Suite aux disputes récentes et répétitives que son idée engendrait, Thyrith remettait en question la personne qu'elle était, et commençait à se détester. Elle jugeait la situation injuste, car on lui disait qu'elle était destinée à autre chose que ce qu'elle voulait, et qu'elle n'en avait pas les capacités physiques requises. L'idée de la rebellion lui avait traversé l'esprit, mais elle ne savait comment faire pour prouver qu'elle pouvait être une grande guerrière, pouvant établir une justice. A cette époque, la seule flamme qui illuminait encore sa vie, c'était sa croyance en la justice, elle se disait que la situation actuelle changerait, comme une balance pencherait d'un côté à l'autre. La vie était, pour elle, programmée, et destinée par la justice, à des hauts et des bas. Si elle allait mal aujourd'hui, elle irait bien demain, et si elle avait mal longtemps, elle irait bien longtemps.
Ainsi, elle se disait qu'elle allait atteindre son but d'un jour, mois, ou année à l'autre, il suffisait juste qu'elle trouve comment, et la balance pencherait probablement.


(A suivre, et j'me permets de rectifier Razz )
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Vanadis

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MessageSujet: Re: Background de Thyrith   Background de Thyrith Icon_minitimeSam 4 Aoû - 2:14

An 13 de l'ère Victorienne

Trois année s'écoulèrent. Tandis que la politique se remettait en place, Thyrith, elle, vivait toujours dans l'ambition de la servir. Elle avait maintenant 16 ans et commençait réellement à songer à son avenir, tout en gardant ses idées premières. Il s'agissait d'atteindre son rêve, c'était son but, elle devait être un soldat.
Malheureusement pour elle, il lui était presque interdit d'envisager sa vie ainsi. De ce fait, et durant ces trois dernières années, l'adolescente chercha un moyen d'atteindre ses idées sans qu'on ne découvre ce qu'elle complottait. En y réfléchissant, elle arriva à la conclusion qu'il lui fallait tout d'abord apprendre à manier une arme avant tout. Des armes, elle pouvait en trouver facilement chez elle, puisque son père était dans l'armée du roi, mais se les procurer était plus complexe.

La jeune fille attendait donc la nuit, pour prendre l'une d'elle, une épée le plus souvent, afin de pouvoir tenter de la manier. Physiquement, Thyrith avait beau avoir grandi, sa taille adulte était plutôt petite, son corps était chétif et laissait apparaître une poitrine naissante. N'ayant aucun enseignement d'art martial, et tentant désespérement d'apprendre seule, elle se blessa à plusieurs reprises de coupures peu profondes.

En public, elle préférait cacher ces blessures pour ne pas être soupçonnée d'une quelconque idée farfelue. Chez elle, ses blessures, bien que volontairement masquées, avaient été repérées. Réputée dorénavant comme quelqu'un possédant un mal être et de nature défaitiste, son entourage pensait qu'elle avait recours à la mutilation afin de mettre fin à ses jours. Soulagée qu'on l'accuse pour un autre méfait, Thyrith devenait légèrement plus sûre d'elle, et comptait continuer à agir dans le silence. Un point noir l'y empêchait, toutes les armes et objets capables de trancher ont été mis hors de son atteinte, la fille se retrouvait donc bloquée dans ses projets, et ne savait plus quoi faire.

Au fur et à mesure que le temps passait, Thyrith avait eu vent qu'un groupe de dit "hérétiques" semait la terreur dans les provinces d'Ascalon. Des innocents avaient été tués, disparu, des maisons avaient été pillées... Tout un tas d'actions qui avaient conduit la jeune fille à de nouvelles idées et réflexions. Si elle pouvait les rejoindre, même si elle serait contre le Roi, elle pouvait y apprendre comment se servir des armes, et enfin devenir une personne forte comme elle le désirait. En stratège novice, elle prévoyait également de tromper les assassins, et de retourner sa veste une fois qu'elle avait eu ce qu'elle voulait. C'était peut être ambitieux, mais très imprudent, elle risquait sa vie, et cela la refroidissait. Chez elle, elle apprit de son parent que le groupe d'assassin était nomade, et que, vu que leur cachette avait fini par être découverte, ils risquaient tôt ou tard de s'enfuir. Vicieuse, elle demanda où se situait ce lieu, sous prétexte ne de point s'y aventurer.

Le soir même, elle prévoyait d'y aller, pour leur demander de les rejoindre. Après plusieurs kilomètres de marches, fatiguée, elle se dirigea vers une maison en bois dans un piteux état, vieille, abandonnée. Elle éprouvait un sentiment d'insécurité, et se demandait ce qu'elle faisait là, si elle ne pouvait revenir en arrière, et si elle allait le faire. Au moment où elle recula d'un pas, Un homme derrière elle apparut, couteau à la main. Il l'immobilisa et mit son arme sous sa gorge. Elle n'avait jamais vu autant de violence. Ses larmes montaient en ses yeux. Une autre personne apparut devant elle, et lui demanda d'un ton ferme :

- Dis moi mignonne, que viens tu faire ici ?

Elle en avait presque oublié ses mots. Elle dit d'une voix tremblante qu'elle était présente pour les rejoindre, qu'elle savait qui ils étaient, ce qu'ils faisaient et qu'elle était justement là pour ça. L'homme qui l'imobilisait eneleva son couteau de la hauteur de sa gorge, et la poussa vers l'avant, éclata de rire, et lui proposa de partir, par pitié. Les guerriers s'éclipsèrent, et Thyrith resta seule, dans un décor sombre, face à une maison sur le point de s'écrouler. Elle était innoffensive, elle ne faisait pas le poids, et ils le lui avaient fait savoir. Elle réalisait qu'elle aurait préféré être tuée, qui aurait été une preuve d'honneur en quelque sorte, plutôt qu'on lui reproche à nouveau qu'elle n'était rien d'autres qu'une fille frêle et faible. Elle était allée jusqu'à rejoindre des tueurs, et même eux lui reprochait l'image qu'elle avait tenté de faire disparaître. Elle était desespérée, personne ne lui avait donné sa chance.

Thyrith revint en ville, sous la colère. Elle marchait doucement, de manière droite, son visage était pale, ses sourcils étaient froncés. Des cernes apparraissaient à cause de la fatigue. Elle n'arrivait plus à réfléchir, à se concentrer, elle perdait toutes ses notions, pour laisser place à sa haine. Le vent avait beau souffler dans ses cheveux, elle ne le ressentais plus. L'éclat de ses yeux qu'elle possédait s'était transformé en une lueur sombre et triste.

Une fois chez elle, la rage qu'elle avait ne pouvait être contenue une minute de plus. Elle se dirigea dans son salon, s'installa sur une chaise en bois et s'écroula sur la table où elle dînait habituellement. Elle la griffa à plusieurs reprises, jusqu'à s'y abimer les ongles, et, la souleva d'une force qu'elle n'avait jamais soupçonné avoir. Elle se leva, prit la chaise où elle était assise, fut un instant, et la cassa contre un des quatre murs. Ayant compris que le bruit avait reveillé et fait réagir sa famille, elle se munit de bouts de bois brisés, et se cacha dans le recoin de la porte qui donnait sur le couloir et sur les chambres. Equipé d'une épée longue, son père se précipita dans le salon sans apercevoir sa fille derrière lui. L'adolescente frappa violemment dans la nuque l'homme qui était l'élément déclencheur de toute cette rage. Il tomba à terre et lacha son arme, qui fut rapidement reprise par sa fille. Elle prit le manche à deux mains, se mit au dessus du guerrier désarmé, souleva haut son épée, et la lui planta à plusieurs reprises, de manière acharnée. Dorénavant et à nouveau armée d'une arme tranchante, il lui était facile d'agir à nouveau comme elle le souhaitait. Les derniers survivants de la famille eurent la tête tranchée.

Un massacre. C'était un massacre qu'elle avait commis, elle ne se rendait point compte de la gravité de la situation, elle était juste soulagée d'avoir fait ça, et encore haineuse envers le monde entier. C'était un massacre qui n'allait point rester inaperçu, elle s'en doutait. Ce que la jeune fille ne se doutait point, c'était que ce massacre avait été suivi d'un public. les deux assassins qu'elle avait rencontré il y a peu entrèrent chez elle, visage masqué , en applaudissant lentement.

- En y repensant, nous avions mal jugé... Dans tous les cas, nous ne pouvions te laisser seule...

C'était des mots qui lui ont fait chaud au coeur, enfin, on lui accordait de l'estime. Thyrith était plus sereine.

Soudain, plusieurs personnes armées arrivèrent, suite au bruit que les meurtres avaient commis, pour voir ce qui s'était passé. Ils pouvaient admirer deux hommes armés jusqu'aux dents, et une jeune fille, dont la tenue et l'épée longue étaient ensanglantés. La quantité d'hommes qui venaient d'apparaître s'élancèrent dans la direction de la jeune fille, en hurlant qu'il fallait la tuer pour ce qu'elle avait fait. Dans le feu de l'action, la jeune fille, lors d'une parade, fut projetée contre le mur, moment où elle perdit connaissance.

Ellipse totale.

Quand elle se réveilla, elle était dans un endroit complètement différent de chez elle, qu'elle n'avait jamais vu. À côté d'elle, une femme, de dos, drôlement vêtue, possédant des cheveux blonds bouclés incroyablement longs.
Thyrith se leva, la personne près d'elle se retourna, puis, d'un air illuminé, se mit à sourire et s'exclama d'une voix douce et aigue :

- Hé ! Tu es enfin réveillée ! Comment vas tu ?


(Gros paté brouillon... Shin, si tu me lis, je me relirai plus tard... flemme là.... J'ai essayé que ce soit le moins possible tiré par les cheveux....)
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Vanadis

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MessageSujet: Re: Background de Thyrith   Background de Thyrith Icon_minitimeMar 7 Aoû - 21:46

Le réveil fut douloureux. Thyrith avait un violent mal de crâne, comme s'il était fendu. Elle croyait avoir simplement rêvé de la journée qu'elle avait vécue. Elle jeta un coup d'oeil dans la pièce où elle se trouvait, et ne la reconnaissait point, à ce moment là, elle comprit que les péripéties de la veille s'étaient réellement déroulées. Face à elle, une jeune femme, blonde aux cheveux bouclées, du nom de Vanadis, la regardait comme si elle attendait le messie.

- Ca va, mais... Où suis je ?

Elle se sentait extrêmement déboussolée. Elle ne savait ce qui s'était passé réellement la veille, après sa perte de conscience, ni comment était elle arrivée ici, face à une étrangère.

- Et bien, ici, tu es chez moi !

Thyrith était toujours aussi perdue. Elle ne comprenait pas ce qu'elle faisait dans le lit de quelqu'un d'autre, et attendait qu'on lui raconte ce qui s'était passé. En admirant lentement et plusieurs fois l'espèce de chambre où elle venait de passer la nuit, l'adolescente questionna sans réfléchir celle qui lui était encore inconnue.

- Et... Pourquoi je suis là ? Et qui êtes vous ?

Elle épprouva un sentiment d'insécurité à cet instant. Plus elle se posait de questions, plus elle réalisait la situation qu'elle vivait, elle était seule, dans un lieu mystérieux, et ne savait ce qu'elle allait faire dans l'avenir proche.

- Et bien... Je m'appelle Vanadis, et euh, je t'ai recueillie... en quelque sorte...

Au moment où elle essayait d'en savoir plus, un homme entra dans la chambre où les deux femmes faisaient leur première rencontre. Elle le reconnut immédiatement. Elle jeta un coup d'oeil dans la direction de la prêtresse, qui semblait devenue colérique à l'idée de voir cette personne entrer.

- Je vous avais dit de nous laisser seule ! Quel plaisir vous avez à m'énerver !

- Hé.. Je vous connais, vous !

Il s'agissait d'un des assassins qu'elle avait connu la veille, le même qui l'avait menacée de la tuer, et qui s'était aventuré chez elle, elle ne sait comment. Elle n'en croyait pas ses yeux, ces derniers ne lachant point la première personne qu'elle reconnut depuis son réveil.

Une discution débuta. Ainsi, Thyrith se remémora la nuit qu'elle avait vécu, en détail... Sa fugue vers ceux qui étaient ses ennemis, ce couteau sous la gorge, la haine qu'elle avait ressenti sur la route pour revenir chez elle, et enfin, les meurtres qu'elle avait commis, jusqu'à sa chute. La tueuse ne comprenait pas comment elle et les deux pions avaient-ils pu survivre face à la quantité de personnes qui étaient survenues chez elle. Vanadis lui expliqua de manière sarcastique que ses assassins ne se seraient jamais aventurés seulement à deux. Thyrith comprit la situation, et s'imagina, naïvement, que les assassins qu'elle avait rencontré auparavant l'avait suivie pour lui assurer sa protection. Parallèlement, durant la discution, Vanadis omit volontairement de préciser la requête qu'elle avait demandé, réelle raison de l'attitude généreuse que ses hommes cachent. À la fin d'une longue discution d'éclaircissements, pour la plupart pré-fabriqués, Vanadis s'adressa au pion qui avait causé ce remue-ménage.

- Hé, tu voulais quoi au juste en fait ?
- Plusieurs personnes de nos troupes se sont fait tués.

Thyrith comprit immédiatement la situation. Elle savait très bien que les assassins fanatiques étaient recherchés, que leur repère était découvert, mais ne se doutait point qu'ils allaient être aussi vite attaqués.
Elle se doutait qu'elle devait se taire sur ses origines, et sur ce qu'elle savait, sinon, ceux qui l'avaient auparavant sauvée risquaient de s'en prendre à elle, de la voir comme une ennemie, ou comme une espionne. Elle remarquait l'étonnement de Vanadis en apprenant la nouvelle, ce qui prouvait que les assassins ne savaient pas encore qu'ils étaient poursuivis. Elle fit mine d'être surprise, l'étant en partie. Aussi, son but était à présent de gagner la confiance de ceux avec qui elles se trouvaient.

Une fois à nouveau seules, les deux femmes purent continuer la discution là où elle s'était arrêté, et firent connaissance.
Thyrith apprit de Vanadis qu'elle se trouvait dans le quartier général d'un groupe de semeur-de-trouble contre la politique, en indiquant la raison de ce clan, et les moyens pour y arriver. L'adolescente avait déjà vu le remue-ménage que cette délinquance avait produite. Son envie de se joindre à eux refit surface et en toucha mots à la prêtresse. Cette dernière lui expliqua, sans donner de raison, qu'elle ne se battait pas elle même, car elle préférait soutenir en retrait. La jeune fille fit part également de son envie d'apprendre les arts-martiaux, et le maniement d'une ou plusieurs armes.

Un dilemme se posait à elle, elle supposait qu'il fallait vendre son âme au diable afin d'avoir ce qu'elle désirait, il s'agissait là d'une décision auquel la réflexion était primordiale, et étant dans une période traumatisante de sa vie, elle n'arrivait plus à réfléchir de manière sensée. Ayant déjà assassiné pour avoir ce qu'elle voulait, s'allier au clan de Vanadis lui semblait être un cadeau. Cette dernière accepta la requête.

(J'me réserve comme d'hab le droit de corriger la scène ^^ si je rencontre un problème. Pwet les fautes hein XD)
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