Intrusion dans des terres maudites.

Nombre de messages : 17 Age : 46 Date d'inscription : 19/04/2008

Il avait fait un long chemin avant d'en arriver là. Lui qui ne se trouvait dans son élément que dans les vieilles forêts des plaines d'Ascalon, il était servi. Sable et poussière, poussière et sable à perte de vue. De quoi donner le cafard à une troupe de troubadours euphoriques. Mais qui donc pouvait avoir l'idée de se plaire dans ces terres arides ? Des fous suicidaires, surement. Ou bien des fous meurtriers... Elle lui avait dit que leur campement se trouvait dans ce coin. A bien y réfléchir, c'était le lieu idéal : sa venue avait dû être repérée depuis une éternité. On pouvait oublier la discrétion... Il se retourna sur la selle de sa monture, regardant derrière lui. Avec une trainée de poussière pareille, pas de doute. Autant hurler à cent lieues à la ronde qu'il se promenait parmi les dunes...

Fort de ce postulat, il se redressa sur ses étriers et fit un rapide tour d'horizon. Finalement, il trouvait un autre avantage tactique à cette étendue désertique : cela lui permettait de repérer toute personne s'avançant dans sa direction, et toute anomalie était visible à des lieues à la ronde. Comme ces ruines, là, qui se découpaient très nettement sur la ligne d'horizon... Il était sans doute arrivé à destination. Un rapide coup d'oeil par-dessus son épaule et il tira sur les rennes de sa monture, se débrouillant pour avoir le soleil couchant entre lui et son lieu de destination. C'était dérisoire, oui. Mais si cela lui permettait d'avoir le soleil pour allié, histoire de pouvoir s'approcher au plus près avant de faire une mauvaise rencontre, autant mettre le maximum de chances de son côté.

Il resserra les genoux sur les flancs de sa monture, tirant un peu plus sur ses rennes. La bestiole avait senti que quelque chose n'allait pas, il la sentait nerveuse, tout à coup. Lui-même ne se sentait pas plus rassuré que cela : il est une chose de rencontrer un assassin... il en est une autre de taper aux portes de l'enfer sur les terres. Un tressaillement se fit jour dans le sac entrouvert attaché devant lui, suivi d'un petit grognement. Lui aussi avait ressenti le changement d'atmosphère. A voix basse, comme si cela pouvait y changer quelque chose, il murmura :

" Ne t'en fais pas, la boule de poils. Tout va bien se passer. Profite du fait que tu puisses encore dormir là, ça ne sera pas toujours le cas... "

Enfin il était arrivé aux ruines dont elle lui avait parlé. Prenant bien soin de ne pas tourner le dos à ce lieu maudit, il attacha rapidement les rennes de sa monture à une pierre et encocha une flèche à son arc, restant à bonne distance de l'amas de rochers. Il devait être prêt à toute situation, la mort emplissait l'air ambiant. Les deux animaux restaient figés près de lui, conscients que le temps semblait suspendu en ces lieux. Patience est force de loi, dit-on. Il se devait d'être patient, cela lui sauverait la vie plus surement que tout geste inconsidéré, surtout ici. Il lui sembla entendre un bruit très léger, comme le froissement d'un tissu. Relevant lentement son arc devant lui, il se mit en position d'attente. Il ne comptait pas être une proie trop facile, ça non ! Il avait été trop souvent chasseur pour se permettre de changer les rôles.

Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 02/03/2008

Gentiane avait vu le cavalier approcher depuis un certain temps.
Elle se demanda quel est le fou qui osait approcher des terres Iardienne.

Cramefesses s’agita à côté d’elle, l’air content.
Elle comprit qu’il connaissait ce cavalier.

Elle mit ses mains en visière pour ce protéger du soleil.
Et eut un large sourit en reconnaissant l’homme qui s’approcher doucement.

Elle vit le jeune rôdeur descendre de sa monture et prendre son arc.
Elle sourit à pleine dent.

Elle surgit juste devant lui, mettant la pointe de son épée à quelques centimètre de son cœur.

- Tient ! Tient ! Ma proie préférée, ainsi tu as eut le cran de venir ! C’est bien la première fois que je vois une de mes victimes venir jusqu’ici.

Elle jaugea Fanderlun du regard.

- Mais je suis bête, c’est moi qui t’ai invité, alors soit le bienvenu sur les terres Iardienne. Mais dis moi es-tu fou ou inconscient ?

Elle lui mit sa lame contre son cœur, appuyant légèrement dessus, sans toute fois faire couler le sang.
Elle retira son épée et la remit dans son fourreau.

- Alors toujours intéressait pour visiter nos terres où préfère-tu renonçais de suite ?

Nombre de messages : 17 Age : 46 Date d'inscription : 19/04/2008

Elle avait été trop rapide pour lui, il n'avait même pas eu le temps de faire le moindre geste que, déjà, il était hors de combat. Quel piètre chasseur faisait-il... Son sursaut fut le signe de sa surprise, réflexe qu'il tenta de dissimuler au mieux en un geste de défense. Il fit légèrement reculer son buste, sentant la pointe de l'arme de Gentiane appuyer lentement et prit le parti de jauger la jeune guerrière du regard, esquissant un léger sourire de reconnaissance.

" C'est une chance que je n'aie pas tendu la corde de mon arc. J'aurais été capable de la lâcher par réflexe, ce qui t'aurait surement mise en colère... Et je pense que ton dragonnet aurait été triste de ma mort, si tant est qu'il puisse être capable de sentiments. Pour répondre à ta question, je pense que c'est une forme d'inconscience, quoi que je doive y réfléchir un peu plus pour mettre au clair tout cela. J'avoue que c'est la première fois que je me mets à la recherche de mon prédateur préféré, pour reprendre tes paroles... "

Il se tint immobile, sentant la pointe de l'arme appuyer un peu plus au niveau de son coeur. Il n'avait pas une grande confiance en la femme qui avait déjà disposé de son corps à la faveur de la nuit, mais partait de l'idée que si elle avait désiré le tuer, elle l'aurait fait sans même qu'il s'en rende compte. Un léger grognement se fit entendre vers sa monture, auquel Cramefesses répondit à sa manière, poussant une sorte de cri étrange. Fanderlun s'autorisa un sourire plus marqué, reportant un instant son attention vers le dragonnet avant d'observer à nouveau la guerrière.

" Oui, j'ai aussi amené la boule de poils, vous pourrez jouer ensemble lorsque la situation sera moins... tendue ? Je ne suis pas venu ici pour renoncer, j'ai l'intime conviction que cela signifierait une mort rapide. Tu ne verras sans doute pas d'inconvénient à ce que je te suive, j'espère... Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai tendance à ne pas tourner le dos aux personnes potentiellement dangereuses. Peut-être est-ce un réflexe de survie inadéquat ici, qui sait ? "

Il passa son arc à son épaule et remit la flèche dans son carquois fixé dans son dos, montrant ouvertement qu'il faisait une confiance relative à Gentiane. De toutes manières, les premiers instants de cette rencontre lui avaient prouvé que se tenir aux aguets ne lui avaient pas plus servi que cela.

Nombre de messages : 44 Date d'inscription : 11/10/2007

Okinawa revenait de sa chasse légèrement agacée. Elle avait tué un certain nombre de personnes dont la peau lui paraissait idéale pour confectionner un carquois. Mauvaise journée puisqu’ils avaient tous soit des tatouages, soit des cicatrices.

Revenant sur les terres arides de son clan elle remarqua de très loin deux silhouettes. Faisant tous ses déplacements à pieds, elle avait aussi trouvé le moyen de ne pas remuer la poussière et le sable. D’une démarche souple elle s’approchait du petit groupe.

Le soleil se couchait derrière elle, comme pour la saluer de ses couleurs rouges, ce qui donnait une couleur de sang à l’armure de la guerrière. Elle reconnut alors Gentiane qui lui faisait face, et s’arrêta pour écouter la voix de celui qui lui tournait le dos. Elle ne le connaissait pas, le son de cette voix masculine lui était totalement inconnu. Elle était juste arrivée lorsqu’il prononçait les mots « prédateur préféré ». Elle le prit d’abord pour un fou suicidaire et s’approchait sans bruit de lui tout en avançant au rythme de ses phrases.

Elle approcha les lèvres de son oreille et lui souffla ces quelques mots en dégainant son épée de son fourreau.

- Dommage pour toi, je suis une personne potentiellement dangereuse. Et non étranger, ta mort ici sera lente et douloureuse ne crains pas de mourir trop vite !

Elle se plaça face à l’inconnu, se trouvant à présent à côté de Gentiane. Elle s’adressa à sa sœur d’arme :

- Tiens tu n’es pas avec Shiver ? Visiblement tu le connais ton arme est rangée…

Elle observa les trait de l’homme, qui était un bel homme il fallait le reconnaitre. S’il n’était pas un intrus elle aurait probablement essayé de faire plus ample connaissance.

- Qu’es-tu venu chercher ici ? Comme tu connais Gentiane je te propose de choisir toi-même la façon dont tu veux mourir de mes mains… ou alors convainc moi de te garder en vie !

Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 02/03/2008

Gentiane sourit en voyant Okinawa et en écoutant ses paroles.

- Comme tu peux le voir, je me débrouille très bien maintenant je n’ai plus besoin de Maître et je te présente Fanderlun l’un de mes victimes en solo. Nous avons « sympathisé »si on peut dire ça.
Je lui ai lancé un défi, qui était de venir sur nos terres, il est encore disons « faiblard » mais je suis sûr qu’il fera une bonne recrue.

Elle regarda la guerrière, puis le rôdeur.

- Je me suis un peu retrouver en Fanderlun lorsque j’errais sur les terres d’opera. J’ai aimé sa franchise, sans fioriture, ni bla-bla inutile.
Et si j’admire Shiver au point de vue professionnellement parlant, je trouve son attitude en vers toi moins admirable.
Et j’ai pensé que tu pouvais toi aussi avoir un élève. Tu seras Maître exemplaire et sous ton aile ce rôdeur fera merveille.
Alors tu en pense quoi de mon idée ? En entendant que tu prennes une décision, je vais voir la boule de poil.

Gentiane se dirigea vers la monture de Fanderlun et prit dans ses bras l’ourson, il était doux et soyeux. Bien que bébé, il avait déjà des pattes impressionnantes, ce sera un compagnon précieux et redoutable pour les ennemis du jeune rôdeur.

Elle posa au sol pour qu’il puisse se dégourdir les pattes et s’amuser avec Cramefesses.

Elle jetait de temps en temps des coups d’œil à Okinawa et Fanderlun, cela avait de bien se passer entre eux, mais ne sait-on jamais.

Nombre de messages : 17 Age : 46 Date d'inscription : 19/04/2008

Le rôdeur sursauta lorsqu'il entendit les paroles d'Okinawa à son oreille, beaucoup trop près à son goût. Pourquoi n'avait-il pas senti la présence de la guerrière arrivant dans son dos ? Soit il était si fatigué que ses sens étaient émoussés, soit cette deuxième femme avait un talent naturel pour se dissimuler... Se sentant pris au piège, il lança un regard ouvertement méfiant en direction de Gentiane, lui faisant comprendre de manière silencieuse qu'il n'aimait pas qu'on le fasse tomber dans un tel guet-apens, si tel était le cas.

Reculant d'un pas lorsque la nouvelle venue vint se placer aux côtés de Gentiane, il fut frappé par le paradoxe qui se dégageait d'Okinawa. Ou plutôt des paradoxes. Sa silhouette était harmonieuse, et il se dégageait une certaine douceur de son visage... mais son armure rappelait qu'il avait en face de lui un être sanguinaire, les rayons rougeoyants du soleil soulignant la brutalité dont elle semblait être capable. En outre, elle s'était approchée très près de lui et le ton de sa voix aurait pu laisser penser qu'elle cherchait à le séduire... si elle ne lui avait pas proposé de mourir lentement dans d'atroces souffrances.

La situation commençait franchement à tourner à son désavantage, et Fanderlun vit, dans le regard déterminé qu'Okinawa lui lançait, qu'il aurait très peu de chances de la convaincre de la bonne idée de le laisser en vie. Imperceptiblement, son corps se tendit, près à toute probabilité, tandis qu'il ouvrait la bouche pour plaider sa cause... lorsque Gentiane prit le parti de justifier sa présence. Il poussa intérieurement un soupir de soulagement, ne pouvant s'empêcher de lancer un regard de gratitude en direction de sa "prédatrice"... Pour en rester bouche bée quelques secondes plus tard. Avait-elle perdu l'esprit ? Lui, devenir le disciple d'une guerrière lui promettant une mort lente et douloureuse ? Il fallait qu'il pèse ses mots ou sa vie vaudrait encore moins qu'avant qu'il n'ouvre la bouche.

" Demoiselle Gentiane, pensez-vous que ce soit... Hum... Tout bien réfléchi, je pense que je n'ai pas vraiment le choix, puisque tout refus équivaudrait à me jeter sur vos lames... Je ne suis pas certain que mon opinion vous intéresse plus que cela à ce sujet, mais j'accepte de devenir votre élève. "

Il eut une petite moue, fronçant légèrement les sourcils quant à la remarque précédente sur sa faiblesse évidente, selon elle. Plus pour lui-même que pour qui que ce soit d'autre, il souffla d'un air faussement agacé :

" Faiblard... Elles n'ont pas toutes dit cela une fois dans mon lit... "

Il reporta son attention sur l'ourson qui essayait de mordiller la queue de Cramefesses, sans pour autant perdre de vue Okinawa. Il valait mieux rester sur ses gardes, elle l'avait déjà surpris une fois. Haussant la voix, il s'adressa directement à Gentiane :

" Comme vous pouvez le voir, je l'ai nourri correctement. Mais il faudrait penser à lui donner un nom, maintenant qu'il commence à grandir convenablement. Auriez-vous une idée ? Je pense que la tâche vous incombe, vu que vous me l'avez offert... "

Nombre de messages : 44 Date d'inscription : 11/10/2007

La guerrière écoutait avec attention Gentiane. Elle trouvait qu’elle avait prit de l’aplomb depuis son arrivée dans le clan, pourtant une certaine fragilité semblait restée dans son regard. Gentiane avait selon elle une vision simpliste des choses : des bons, des mauvais. Okinawa quand à elle se sentait au centre de ces deux choses, elle était à elle seule toute l’ambigüité du monde. Elle avait été ange gardien et maintenant elle ôtait la vie. Jamais elle ne s’était senti victime même entre les mains de Xanax le jour où elle avait foulé, pour la première fois, les terres Iardiennes. La peur ne faisait pas partie d’elle, sa fascination pour la douleur la faisait avancer.

Elle éclata d’un rire sonore lorsqu’elle lui dit qu’elle serait un bon maitre.

- Je te remercie de me montrer ta confiance Gentiane, mais je ne suis pas certaine que ce freluquet accepte d’être sous mes ordres. Je ne suis pas sûre de vouloir transmettre mon savoir à quelqu’un qui ne m’accorderait pas une confiance aveugle et une obéissance exemplaire. Mais quitte à le faire autant que ce soit avec un bel homme !

Elle fit un clin d’œil à Gentiane et un joli sourire se dessina sur son visage mais son regard restait insondable et froid. Sa main, elle se crispait contre son épée, et on ne savait pas ce que la guerrière ressentait. Elle s’adressa alors au rôdeur

- Etranger, si tu deviens mon élève il te faudra accepter mes conditions sans rechigner !

C’est alors qu’elle éclata de rire intérieurement à sa défense du terme faiblard. Au pire, s’il elle le protégeait au début il pourrait au moins la distraire pendant leurs voyages et leurs chasses.

Elle fixa alors Gentiane, chercha dans sa besace et en sortit un œuf, elle le jeta en direction de la femme :

- Bons reflexes, tu as offert une boule de poils à cet étranger, voici une boule d’écailles pour toi… gardes le au chaud c’est un dragon.

D’une minute à l’autre elle passait de personnage aux paroles acerbes à une amie qui fait un présent. C’est alors qu’Okinawa crut entendre un bruit derrière elle, elle se retourna et vit Xanax dans une colère non dissimulée.

Des éclairs de foudre écarlates virent frapper l’archer qui tomba à genoux plié en quatre par la douleur.

C’est comme ça qu’on vous a appris à parler des femmes, espèce de malotru !

Une nouvelle décharge vint frapper le malheureux qui fut prit de nouvelles convulsions.

Sachez qu’une jeune femme aussi exceptionnelle que Gentiane n’a rien a voir avec les traînées qui ont pu partager votre couche !

Le mage noir semblait véritablement déterminé à faire payer le nouveau venu de l’outrage qu’il s’était permit.

Vous allez me faire le plaisir de lui faire de plates excuses sur le champ et également à Okinawa qui n’a pas non plus à supporter votre goujaterie, à moins bien sur que vous préféreriez venir dans mon laboratoire pour que je vous y apprenne moi même les bonne manières, sachez que j’ai des méthodes particulièrement efficaces pour cela.

Une lueur démoniaque brillait dans l’œil du nécromancien, même le petit ourson s’était blotti dans les bras de la guerrière intimidé par l’intervention du dénommé Xanax.

Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 02/03/2008

Elle sourit en voyant l’air bravache que le jeune rôdeur affichait et puis éclata de rire lorsqu’il parla de ses conquêtes au lit, c’était bien un homme, dès qu’on les traitait de faiblards, comme par magie, ils répondaient tous par leurs prouesses au lit.
Les hommes sont ridicules !

Gentiane toute à ses recherches d’un nom pour boule de poil,
l’avait repris dans ses bras, et regarda ses magnifiques ses yeux bruns clair. Elle lui caressa une patte et vit ses griffes impressionnantes.

- Griffes d’or, cela te convient comme nom ?

Il lui lécha son nez, elle rigola.

Elle écouta les paroles d’Okinawa, elle la connaissait peu, mais la respectait beaucoup. Tout comme la plupart des membres, chacun avait sa part de démons et une face sombre, mais au lieu de la cacher au reste du monde, ils leur montraient à tous cette face.
Mais quelques soit leur passé, tous étaient solidaires et s’entre aidé.
Elle était fière de faire partie de cette famille.

Elle faillie lâcher l’ourson lorsque la guerrière lui envoya l’œuf, mais elle réussit à l'attraper.
Elle fut bouleversée lorsqu’elle l’entendit lui dire que c’était un œuf de dragon, c’était son rêve.

Elle allait déposer « Griffes d’or » au sol.
Lorsqu’elle poussa un cri d’effroi en voyant Fanderlun plier en deux, criant sous la douleur.

L’ourson se blottit dans ses bras, elle le rassura et le remit sur la monture qui donnait aussi des signes d’inquiétude.

Elle se plaça devant le jeune rôdeur et marcha en direction du mage, dans ses bras elle tenait toujours l'oeuf offert par Okinawa.

- Xanax, ce sont justes des paroles d’un jeune homme blessé dans sa fierté et je pense qu’il a compris la leçon, à moins d’être fou. Et puis, je pense que Okinawa va trouver réparation à l’offense faite.

Elle se retourna et lança un clin d’œil à la guerrière.

- Merci pour ton cadeau, j’en prendrais grand soin, Okinawa.

Elle regarda à nouveau Xanax et lui sourit tendrement.

Nombre de messages : 155 Date d'inscription : 04/03/2008

Personne semblais avoir remarqué sa présence. Rien d'étonnant, la pirate avais une longueur d'avance sur ses compagnons. Elle s'était forgé sa propre expérience sur le terrain.
Elle observa la scène. Seule l'intervention de Xanax avais pour elle un réel intérêt , mettant a rude épreuve la résistance physique du rôdeur.

-Tu devrais laisser faire Xanax, c'est pas en couvant ce rôdeur que tu va l'aider Gentianne.
Je suis sure qu'il a assez de résistance pour pas succomber a la douleur... Faut voir si il a assez de cran pour se relever.

Tout en parlant elle s'était approché du rôdeur.
-Tes prouesse dans un lit te regardent, mais la tes couché au sol faiblard. Le seul qui vont s'intéresser a ton corps seront les charognard qui pullulent ce désert ...

Nombre de messages : 17 Age : 46 Date d'inscription : 19/04/2008

Griffes d'or... Pas si mal comme nom, et l'ourson semblait aimer être appelé ainsi. Il ne put s'empêcher un sourire amusé en voyant la réaction de la bestiole : elle n'avait pas la mémoire d'un poisson rouge, étant donné qu'elle exprimait sa reconnaissance envers Gentiane. Il reporta son attention vers Okinawa, pensant que la confiance était une chose qui se gagnait de part et d'autre... mais restant silencieux pour le coup. Il sentait qu'un mot déplacé risquait de briser trop rapidement à son goût la petite trêve qui semblait s'être installé dans ces lieux, et se sentit étrangement détendu. On disait tant de mal de ces personnes, tant de légendes circulaient sur leurs agissements, qu'il était assez déroutant de les voir comme des êtres humains. Il s'offrit même le luxe de s'accorder un sourire en voyant la réaction de Gentiane face au cadeau d'Okinawa. Elle était radieuse, et les traits fins de son visage étaient sublimés par les derniers rayons du soleil, rendant le spectacle des plus agréables à l'oeil. Son sourire illuminait littéralement son visage...

Et parler d'illumination arrivait à point nommé : une craquement brusque dans l'air le prit par surprise, tandis qu'il était enveloppé d'une lumière écarlate aveuglante. Une sensation de brûlure extrême le traversa, lui arrachant un cri de souffrance, noyant son cerveau sous les signes de la douleur, occultant ses sens tant la sensation était vivace. Sans même qu'il se rende compte comment, il se retrouva à genoux, le corps couvert de sueur. La douleur disparaissait lentement tandis qu'il entendait des mots sans les comprendre... Une voix d'homme, sans doute appartenait-elle à celui qui venait de lui en faire baver. Un second éclair survint aussi brusquement que le premier, l'enveloppant dans une bulle de douleur pure. La brûlure s'étendit à nouveau dans son corps, enserrant son coeur et se concentrant sur la plante de ses pieds. Sa main gauche se crispant sur son torse, il se laissa tomber sur le côté, le corps pris de convulsions qui semblaient durer une éternité.

La douleur repartit une nouvelle fois, laissant son corps tremblant suite à l'épreuve qu'il venait d'endurer et le souffle court. Son coeur palpitait dans sa poitrine et il avait la gorge sèche, comme si toute l'eau que contenait son corps s'était évaporée. Il entendit quelque chose de vague concernant des excuses à quelqu'un, mais rien de plus précis : il se concentrait sur son souffle et son rythme cardiaque, essayant de les calmer peu à peu. Posant une main au sol, il se remit à genoux et releva la tête, juste à temps pour voir une jeune femme le provoquer ouvertement. Serrant les dents, il s'appuya sur son genou et se releva lentement, sans la quitter des yeux. Une fois debout, il lui lança un regard de colère tout juste maîtrisée tandis qu'il se mit à reculer lentement vers sa monture, soufflant entre ses lèvres :

" La peste soient de la magie et des mages qui se cachent derrière leurs sorts... "

Il posa sa main sur la garde de sa dague, sachant que ce geste pouvait être dérisoire. Mais à perdre la vie en ces lieux, autant se défendre au mieux avant l'échéance fatale.

Une main glaciale glissa le long du flanc de Fanderlun, jurant avec les brulures ressentit plus tôt, cela ne put que l'apaiser grandement.
Une respiration souffla à son oreille, aussi froide que la main qui continuait son chemin le long du bras du rodeur.
La jeune femme, se saisit alors de la garde moite de sueur, du coutelas.

- Cela ne sert à rien jeune homme.

Murmura Arwana, faisant tomber l'arme sur le sol.
La magicienne, ne faisait que passer, et ne songeait pas intervenir au milieu de ce petit rassemblement, ne se souciant guère du sort de l'étranger, néanmoins sa remarque avait attiser sa curiositer.

- La peste soit de la magie, n'est-il pas ?? Je te ferais regretter amerement ces paroles, si elle n'était pas diriger initialement contre Xanax. Je n'accepte toutefois pas de faire partie de ta vision des choses, vois-tu je n'ai pas eu besoin de sort, pour te désarmer, peut-être mon contact t'as-t-il troubler ? A moins que la peur et la sensation d'encerclement ait suffit à te déstabiliser .... Quoiqu'il en soit, aucune magie dans ce cas n'est intervenu, il existe bien pire pour arriver à ses fins, et les charmes pour nous ne sont pas moins qu'un arc ou une dague pour le commun des combattants.
Si tu survis .... j'aimerais à te convaincre d'une meilleure image des mages.

Elle pointa un doigt vers Xanax.

- Cette chose là, c'est un nécromancien, de lui par contre, je ne pourrais rien dire qui te fasses changer d'opinion.

Du bout du pied, elle ramena la lame à elle, et la cristallisa celle-ci eclata en miliers de petits cristaux de glace.
Soufflant dessus, tous s'envolèrent se logeant dans les yeux, nez et cheveux des personnes présentes, tournant les talons, elel se mit à rire et ajouta sans se retourner.

- A ces mages ... quel plaie !!

Ah Arwana ! Arwana ! Arwana !

Je crois que je m’ennuierais si tu n’étais pas constamment là pour dire du mal de moi. Mais je te rassure de la même manière que tu différencie ma magie de la tienne, je différencie les femmes dont l’honneur mérite d'être défendu et les "choses", puisque tu semble apprécier ce terme, comme toi.

Le mage noir se retourna vers Gentiane

Tu veux que j’épargne ce chien ? A ta guise, même si je pense que Texas à raison et qu’il n’a pas à avoir de traitement de faveur.

A ce moment Xanax durcit le ton.

Mais qu’il ose encore une seule fois te manquer de respect et je l’envoie dans un lieu à coté duquel l’enfer est un jardin d’enfant

Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 02/03/2008

Gentiane était furieuse et déçue.
Elle recula au ton de la voix de Xanax.

Elle se précipita et aida le jeune rôdeur à se relever.

- Il est ici parce que je l'ai invité. Certes nous ne sommes pas des enfants de coeur, mais de la à lui promettre l'enfer et de ce faire tourner autour par des furies ! Je pensais que je pouvais invité un ami, sans qu'il se fasse malmené par mes amis ! mais je me suis trompé !

Elle mit sa main dans celle de Fanderlun.

- Si quelqu'un le touche encore, je le tuerais de mes propres mains !

Nombre de messages : 155 Date d'inscription : 04/03/2008

*Tu seras Maître exemplaire et sous ton aile ce rôdeur fera merveille.*

-Il n'aura pas besoin d'un Maître . On peut tous lui transmettre notre savoir. Le ménager ne sert qu'à l'affaiblir Gentianne.

-Prend ça comme une première leçon plutôt que de maudire et ne voir en nous que des bêtes sanguinaire assoiffé de sang.
Le monde qui t'entoure sera bien pire que l'accueil que tu viens de recevoir.

Sur ces mot Texas tourna les talons et reparti dans le désert.

Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 02/03/2008

Gentiane regarda Texas partir et lui dit.

- Je le ménage pas, puisque il est déjà mort de ma hache. Mais je l'ai invité sur nos terres, pas pour recevoir une leçon d'humiliation de votre part.
Je sais très bien que tous on peux lui transmettre notre savoir. Si j'ai pensais Okinawa c'était aussi dans le but de faire réagir un certain guerrier.
Tu as peux être l'habitude de malmené tes amis, mais pas moi !

Elle reporta son attention sur Okinawa.

- Tu es toujours partante Oki ?

Nombre de messages : 155 Date d'inscription : 04/03/2008

Tex éclata d'un rire sonore.

- Malmener mes amis ? Tu fais fausse route Gentianne. Tu apprendra qu'avec moi c'est tout ou rien. Je ne fait jamais de mal a mes ami, et je n'ai aucune pitié pour mes ennemi.
La vie, la mort, ne sont qu'un passe temps. La souffrance qu'une variante de la routine.

Tout en marchant elle sorti d'une de ses poche un sifflet en bois que Tara lui avais confectionné. Elle le porta a sa bouche et souffla. Aucun son sorti du sifflet mais bientôt Assassin fit son apparition dans le ciel perçant les nuage. Le dragon plongea ver le sol a une vitesse vertigineuse, puis déploya grand ses ailes pour ralentir sa chute et reprendre de l'altitude planant au dessus de la tête de Tex.

-En route assassin, apparemment il y a un pays infesté par les orc qui a besoin d'un bon nettoyage.

Nombre de messages : 17 Age : 46 Date d'inscription : 19/04/2008

Encore une personne dont il n'avait pas senti la présence. Sans aucun doute l'épreuve qu'il était en train de subir et ses conséquences l'empêchaient-elles d'avoir l'esprit clair. Tout ce qui comptait était la brûlure qu'il sentait perdurer au creux de sa poitrine, affaiblissant ses sens. Il ferma brusquement les yeux, inspirant profondément au contact de la douce caresse qui descendait jusqu'à sa main. C'était si bon, comparé à la violence du sort dont il avait été victime... Un frisson agréable se propagea le long de sa colonne vertébrale, lorsque le souffle d'Arwana vint danser au creux de son oreille. Il n'eut pas la volonté de résister à cette main qui lui enlevait son arme : la personne qui se tenait derrière lui n'avait pas l'intention de lui nuire.

Ouvrant les yeux, il fixa Xanax du regard, présenté comme un nécromancien par la voix féminine dans son dos. Ses paroles lui arrachèrent un sourire et il murmura à demi-mots, de manière à être entendu seulement de cette personne qui ne semblait pas porter Xanax dans son coeur :

" Oh... Un nécromancien... Encore un dont personne ne veut et qui en est réduit à fricotter avec les morts... "

Il se baissa pour ramasser sa dague lorsque la magicienne la ramena vers elle du bout du pied et la fit exploser en minuscules cristaux de glace, l'aveuglant et lui donnant la sensation désagréable de se noyer. Il fut pris d'une quinte de toux pendant que Xanax parlait d'honneur bafoué et de canidé, ne pouvant pas répliquer à l'insulte que venait de lui lancer l'ami des cadavres ambulants. Il en était à chasser les derniers cristaux de ses poumons lorsqu'une main douce l'aida à se relever, avant de prendre sa propre main en guise de soutien. Il serra légèrement cette main en un remerciement silencieux, prenant le parti de ne plus dire un mot, montrant un visage digne et immuable malgré ce que pouvaient dire les membres de ce petit groupe. Tout juste lança-t-il un regard en direction de la magicienne qui s'éloignait : il devrait avoir une discussion avec elle, et pas des moindres...

Nombre de messages : 32 Date d'inscription : 02/03/2008

Elle se tourna vers le jeune rôdeur, gardant sa main dans la sienne.
Elle lui sourit tendrement.

- Tu as gagné le respect de l'Iar, soit le bienvenu au sein de notre famille.

Elle ne pu s'empêcher de rire devant l'air ahuri du jeune homme.

» Intrusion [RP Ouvert]