Arrivant derrière la cohorte de zombi, Xanax avançait calmement en récitant d’une voie inspirée une fable qu’il avait lui même composé.
Douce Mascha, sur des terres asséchées,
Chantait une exquise mélodie.
Des morts vivant par le son alerté,
Poussèrent leur grognement de zombi :
"Hé Bonjour lyrique sirène.
Que vous semblez goûtue ! Quelles appétissantes veines !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre glaçage,
Vous êtes la douceur de ces terres sans lois"
A ces mots la jeune femme, hurlant son désarroi,
Me ravi en montrant sa belle voix
Elle gonfle ses larges poumons, effrayée d’être proie.
Les zombis s’en saisissent et me disent "Mon bon maître
Qu’elle sache que plus puissant
Que vous n’existe pas, et que celle qui craint le nécromant
Doit faire preuve de plus de jugeote"
Cette leçon vaut bien une douleur je note.
La jeune femme honteuse et confuse
Jura mais un peu tard, qu’elle était une buse.
Mascha était maintenant maintenue prisonnière par deux zombis, et le nécromancien lui avait entaillé le bras à l’aide d’un de ses ongles acéré et écarlate qu’il avait fait pousser magiquement pour l’occasion.
Alors comme ça vous vouliez éviter de me parler directement ?
Demanda le mage noir d’un air innocent