Forum de l'Iar Ahosta
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| Background de Vanadis | |
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Vanadis(2)
Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 29/06/2007
| Sujet: Background de Vanadis Jeu 12 Juil - 21:30 | |
| An 4 de l’ère Victorienne
En cette année, a eu lieu le premier conflit entre le Hof, Panthéon des Dieux Nordiques, et les humains. L’énorme boule de magie envoyée par les Dieux avait pour but de réduire en poussière le monde et les êtres qui l’habitaient. A ce moment là, l’un des demi-dieux, Heimdall, qui avait comme mission de surveiller les Hommes, se mêla du conflit et protégea une partie des terres de Victor, bien que le reste des terres fût détruit.
Ces péripéties sont les éléments déclencheurs de toutes les histoires.
A l’époque, une majorité de la population survivante rejoignait de plein gré la protection de Victor. Ce dernier était accueilli comme un vainqueur, et l’honneur d’y être soumis prenait de l’ampleur. La quasi-totalité des Hommes comptait sur ce roi pour les protéger des Dieux, considérés comme la menace. Il y avait ceux qui avaient rejoins Victor, se cachaient sous son aile, en attendant que la tempête passe, ces gens là constituaient la quasi-totalité des derniers survivants, mais il y avait également les autres. Il y avait ceux dont la foi en leurs Dieux était restée intacte, même après avoir failli leur succomber. Tandis que ces derniers étaient considérés comme des fanatiques, ceux qui les avaient reniés étaient considérés comme hérétiques. De plus, si d’un côté, les « hérétiques » avaient pour allié leur Roi et pour ennemi les Dieux, les « fanatiques », eux, se considéraient comme alliés des Dieux, et comptaient poursuivre le conflit.
Une jeune fille prenait part dans ces divergences d’opinions. Elle s’appelait Vanadis. La racine du nom vient du « Vanaheim ». Elle avait 15 ans. Elle était facilement reconnaissable à ses cheveux blonds bouclés, on ne peut plus long. Elle portait habituellement des toges de couleurs claires, comme le blanc ou le cyan. Elle était mince, et de petite taille. On la connaissait comme quelqu’un d’extrêmement doux, aimable, adorable, chaleureuse. Il s’agissait d’une personne qui aimait rendre service. Elle était intelligente, sage, et réfléchie, d’un naturel plus qu’optimiste. Son charisme donnait l’image d’une personne digne de confiance. Cependant, cette jeune fille avait pris une place dans la guerre d’opinion, en se rangeant du côté des Dieux. Munie d’une foi inébranlable, elle ne pouvait renier ses supérieurs. Evidemment, une adolescente ne pouvait prendre pleinement part au conflit qui était en train de naître, de ce fait, elle se contentait donc de suivre attentivement le quotidien qui allait régner après la destruction provoquée par la boule de magie.
Vanadis vivait dans une famille dite « fanatique ». Sa soumission aux Dieux est née de son éducation portée et poussée sur la religion. A ses dires, elle vit par eux, pour eux, et grâce à eux. Un tel comportement était parfois mal compris, ou mal jugé, mais il était considéré complètement incompréhensible, et qualifié par la folie, quand on sait que les Hommes avaient failli perdre la vie à cause de leurs êtres supérieurs.
Dans ces situations, la jeune fille était vexée, et désespérée d’être la seule à se comprendre. Elle savait toujours répondre à ceux qui l’ennuyaient.
- Ils ont peut être voulu nous éradiquer, mais vous leur donnez bien des raisons. Rien qu’en vous voyant, vous faites un mélange de sentiments qui donnent un goût amer. Vous avez soit de la pitié, soit de la colère, soit de la honte, et j’en passe, le tout en un seul regard… Je vous aurais bien filé une correction, mais ce n’est pas dans mes moyens ni dans mes mœurs, mais je remercie grandement les cieux d’avoir agi, même si, ça n’a pas purifié entièrement vos esprits.
C’était le genre de discours qu’elle aimait dire à chaque fois qu’elle était confrontée à quelqu’un, n’importe qui, qui abordait politique avec elle. Elle avait une voix au son aigu, sans pour autant agaçante.
Elle se considérait comme l’une des premières à rejeter Victor. Face à elle, il y avait également tous les partisans du Roi. Seulement, elle ne pouvait rien faire car elle n’en était pas capable, et elle n’allait rien faire, pensant que la situation changerait d’elle même.
L’an 4 était une date qui avait marqué les esprits, au plus profond des êtres, mais de manières différentes. Vanadis s’imaginait que cette date était l’aube de la division entre les humains.
L’extermination des humains par les Dieux ne s’était pas entièrement accomplie, mais il y avait toujours le risque qu’ils s’exterminent entre eux. | |
| | | Vanadis(2)
Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 29/06/2007
| Sujet: Re: Background de Vanadis Jeu 12 Juil - 21:30 | |
| An 6 de l’ère Victorienne
Deux années se sont écoulées. Durant les années qui ont succédées, les Hommes avaient assisté à des phénomènes étranges. A cette époque fut découvert une multiplication d’animaux étranges et de monstres. L’hypothèse la plus plausible était que cette prolifération était due à la partie de la boule de magie qui s’était écrasée près de la ville de Terra. Elle entraînerait des mutations d’une majorité d’espèces animales, ce qui rendait le danger présent sur une grande partie de ce qu’il restait des terres. La capitale d’Ascalon, lieu d’origine de Vanadis, était, elle, sans danger. Le quotidien était paisible et calme. Cependant, la bonne image du Roi se détériorait peu à peu. Il semblait se désintéresser de la population, cette dernière encore en trouble de ces deux dernières années. Le peuple commençait à se détacher de l’idée qu’il avait de Victor. Dans des situations comme ça, les divergences d’opinions politiques étaient, à nouveau, présentes, et de nombreuses rumeurs circulaient afin d’expliquer le changement soudain du plus respecté des Hommes.
Du haut de ses 17 ans, la jeune fille s’était à nouveau mêlée de ces histoires politiques qui la dépassait. Un seul point l’intéressait vraiment. Il s’agissait de l’une des rumeurs qui avait un lien avec ses croyances. Il était dit que l’esprit de Victor se serait fait affecté ou corrompu par des esprits venant du Muspellheim. Pour Vanadis, c’était une théorie intéressante, non pas parce qu’elle se réfère directement à la religion, mais car elle pouvait voir que les Hommes n’avaient point oublié leurs croyances. Elle se sentait fière de ne pas avoir renié ses idées. En ce qui concerne la supposition elle-même, par contre, Vanadis n’en était absolument pas convaincue. Accuser les êtres du Muspellheim revenait à déclarer Victor comme un être bon, mais hélas tourmenté, en remettant la faute sur des esprits. La prêtresse ne voyait pas la situation ainsi. Pour elle, Victor était coupable entièrement, conscient de ses actes, et probablement conscient du malaise qu’il commet sur la capitale.
Mis à part les querelles politiques, la jeune fille gardait son bon goût de vivre. Ceux qui la connaissaient pouvaient témoigner de son optimisme et de sa bonne humeur, flagrants à vue d’œil. A cet âge, la jeune fille n’avait pas de but précis ni de projets d’avenir. Elle vivait chez elle, et ne nécessitait de rien, question de matériel. Elle ne faisait que rendre service, bénévolement, par bonté. Ce qui l’obsédait plus que tout, c’était la politique. Au fil des années, elle supportait de moins en moins l’idée d’avoir pour supérieur concret un autre être humain. Pour elle, les réels êtres supérieurs étaient uniquement les Dieux. Seuls eux pouvaient l’être, et seuls eux devaient l’être. Elle supposait que les Dieux avaient envoyé la boule de magie après le couronnement de Victor. L’idée, bien qu’à ses yeux, complètement justifiée, paraissait, sans aucun doute, aux autres comme une idiotie la plus grotesque. Jusqu’à maintenant, les idées politique de la jeune fille montrait une révolte contre le souverain, mais, en prenant de l’ampleur, se transformait en un délire, au risque de devenir dangereux.
Quoiqu’il en était, ce délire ne pouvait être réellement nuisible, puisque la prêtresse ne pouvait se permettre qu’une seule chose, penser. Elle ne pouvait se permettre d’agir, cela aurait été aller contre sa personnalité. De plus, elle était dans l’impossibilité toute simple d’agir. Elle se sentait dans l’impasse. La bornée essayait de réfléchir, de trouver un plan, une idée, afin de pouvoir changer la situation actuelle, mais ce n’était qu’une perte de temps. Elle ne pouvait se permettre qu’une seule et simple chose, avoir son opinion. | |
| | | Vanadis(2)
Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 29/06/2007
| Sujet: Re: Background de Vanadis Jeu 12 Juil - 21:31 | |
| An 10 de l’ère Victorienne
Quatre années s’écoulèrent. Tandis que le temps filait entre les doigts, le quotidien était resté fidèle à lui-même, à peu de choses près. Pour Vanadis, les rénovations bougeaient peu, et ralentissaient au fur et à mesure que le temps passait. Elle avait beau se juger patiente de nature, elle restait frustrée que le re-développement des terres ne se fasse pas de manières rapides. Seulement, la jeune fille avait mûrie. A l’âge de 21 ans, la prêtresse, bien que toujours munie d’une argumentation salée concernant la monarchie actuelle, préférait s’éclipser de tous les sujets pouvant aborder de manière étroite ou large la politique. Elle ne voulait pas être cataloguée comme quelqu’un qui se laissait emporter par la colère, sans but profond de correction. Elle voulait donner une image plus saine d’elle, plus qu’elle ne l’avait encore. De ce fait, elle arrêta toute conversation portant sur l’opinion, et s’occupa à temps plein de la population qui nécessitait d’aide. Durant ces quatre années, elle développa une faible magie curative, et s’en servit pour le soutien de chacun. Elle soutenait également les gens ayant des problèmes psychiques mineurs et sans danger, et apprenait à connaître les Hommes au plus profond de leur être. Elle tentait d’être le plus sincère possible dans ses actes, chose difficile à faire lorsque toutes les bonnes actions partent d’une attitude conformiste. Néanmoins, les gens, eux, lui faisait confiance, et c’est cette confiance qui la rendait sûre d’elle. Ses relations humaines, amicales, s’étaient plus qu’agrandies, et sa réputation tendait vers le haut. Elle savait que si les hommes se mettaient de son côté, ils changeraient d’avis d’eux même concernant Victor. Bien que toutes ses actions ne semblaient être que par intérêt, une partie d’elle voulait réellement rendre service à ces gens. De nature pacifiste, elle n’a jamais fait de mal à qui que ce soit sans le vouloir, et s’était promis de ne jamais en faire. Elle était répugnée par le mal, par le sang, par la violence, et tout ce qui entrait dans ce domaine criminel. Elle soupçonnait les Dieux d’avoir souhaité éradiquer la race des Hommes à cause de tous ces péchés. Soumise à sa foi grandissante, Vanadis souhaitait pour les hommes une vie utopique, et voulait y contribuer jusqu’à sa mort. Pendant quatre ans, la jeune femme s’était mise au service de la population à sa manière, de par sa nature bénéfique, et de par ses projets naissants.
En l’an 10, la réputation de Victor commençait à toucher le fond. Aucune nouvelle ne pouvait être meilleure que celle-ci pour la prêtresse. Un appel au secours avait été envoyé. Il était demandé l’aide de tous les pratiquants en magie noire du royaume. Après avoir eu ce son à l’oreille, Vanadis n’en fut qu’encore plus en colère.
- De la magie Noire ! Il réclame de la magie noire pour le sauver ! Mais quel comble ! Il est maléfique jusqu’à la racine !
Elle était surprise de ce choix, et ne le respectait pas. Elle, qui maîtrisait la magie blanche, dite bénéfique, se pensait plus appropriée à la restauration d’un être humain. Il n’empêchait que c’était les utilisateurs de magie maléfique qui étaient convoqués. Ce n’était pas le fait que l’on fasse son travail à sa place qui la gênait réellement, ni l’idée de ne pas pouvoir restaurer Victor qui la traumatisait à ce point, mais la prêtresse aurait souhaité que son aide soit réclamée. Ce dernier point aurait prouvé l’efficacité de ses talents, et lui aurait permis d’être perçue à sa juste valeur. Uniquement par fierté d’elle-même, et par respect, elle aurait souhaité être convoquée.
Durant cette année, les pratiques de magie noire ont eu lieu afin de régénérer l’état du Roi, mais sans réel effet curatif. D’après Vanadis, l’infirmité aurait pu être un facteur pour pouvoir détrôner enfin Victor, mais elle oubliait que les codes de conduite l’interdisaient. Il fut amené au demi-dieu qui les avait sauvé auparavant, et le Roi put reprendre la santé. Au cours de cette « pseudo-resurrection », nommée délicatement par la jeune blonde, Le Roi avait décidé de prendre les choses en mains, contre toute attente. La jeune femme, bien que rancunière, ne pouvait que reconnaître le geste, et donc se taire.
Victor affichait une ambition de reconquête du monde, point sur le quel Vanadis acquiesçait. Mais elle savait également qu’il voulait se mêler à nouveau du conflit avec les Dieux, et c’est là, que son opinion divergeait.
Même à 21 ans, la douce prêtresse ne pouvait rien faire, si ce n’est se plaindre, et agir comme elle avait toujours fait en priant le changement, qu’elle espérait voir venir. Elle se savait être un pion sur un immense echequier, et que sans pouvoir politique, qu’elle n’aurait probablement jamais, elle ne pourrait rien faire.
[ A SUIVRE ] | |
| | | Vanadis(2)
Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 29/06/2007
| Sujet: Re: Background de Vanadis Lun 6 Aoû - 0:42 | |
| An 13 de l'ère Victorienne
Tandis que la politique se remettait en place, Vanadis, elle, vivait toujours dans l'ambition de l'anéantir. Elle avait 24 ans et songeait vraiment à agir, à sortir de l'ombre. Il s'agissait d'atteindre son rêve, c'était son but, elle devait faire du monde une utopie pacifiste. Malheureusement pour elle, elle ne savait comment s'y prendre. L'union faisait la force, et elle en manquait cruellement. Seule, dans ses idées, à vouloir agir, elle ne pouvait arriver à un résultat convainquant. Durant ses dernières années, Vanadis se mit à chercher les personnes avec qui elle pouvait partager ses idées, mais également des personnes qu'elle pourrait exploiter, influencer, et s'allier. Elle voulait auprès d'elle un entourage digne de confiance qui approuverait ses idées. Elle trouva son bonheur auprès de sa famille, dont l'éducation l'a conduit à avoir un type de vie différent des autres personnes, mais également auprès de certains partisans qu'elle ne connaissait auparavant, et de soldats qui ont renié Victor après les problèmes et maladies dont ce dernier avait été victime. Certaines personnes que la prêtresse rencontrait avaient beau être de son côté, une partie était une source de violence dangereuse, une attitude que la jeune femme désapprouvait vivement. Dans le dilemme, elle préféra quand même se rallier à ses dangereuses personnes, car, de manière générale, les uniques gens qui connaissaient ses idées se faisaient rares, et puis, elle pouvait toujours prévoir un plan afin de se servir de ces barbares.
Après plusieurs échanges de conversations et de points de vue, Vanadis eut l'idée de créer une organisation secrète dans le but d'une rebellion contre Victor. C'était une idée en l'air, car elle ne savait ni comment agir, ni quand entrer en scène, où, et dans quelle situation. C'était la seule idée qui était proposée afin d'avancer dans ce projet, ce qui la mettait en avant de manière spectaculaire. Sa détermination et son ambition la mettaient au-dessus des autres. Tandis que la prêtresse y réfléchissait de son côté, certains barbares de son groupes ont pris la décision d'agir de manière anarchiste. Ils s'amusèrent à piller et assassiner les citadins, par goût du sang, et par respect de leurs idées. Etant donné que les mots coulent aussi vite que le sang, Vanadis apprit l'horreur qu'avaient causée ses "soldats". Elle se sentit outrée, car la violence l'écoeurait, gênée, car elle est responsable des criminels, et pour la première fois de sa vie, elle pensait à abandonner ses idées afin que le sang ne soit plus répandu par sa faute. Très vite, elle prit contact avec les auteurs de ces méfaits, et ces derniers s'expliquèrent. Vanadis demandait les raisons de ces crimes. Après avoir reçu sa réponse, elle trouvait les assassinats encore trop horrible à son goût. L'anarchie ne lui semblait point être la solution idéale afin de faire bouger les choses. Cela lui semblait logique, afin d'atteindre un monde pacifique, on doit agir avec diplomatie, sans armes. Elle recommanda donc que ses soldats cessent toutes activités dangereuses ou nuisibles aux autres. L'un d'eux, prit un couteau, s'approcha de la jeune femme, beaucoup plus petite, et lui plaça sous la gorge.
- Sinon quoi ?
C'était également la première fois qu'elle se trouvait dans un moment de faiblesse. Juste après avoir été au sommet et aussi loin dans ses idées, elle chuta à six pieds sous terre. Menacée, elle ne voyait que d'autres solutions que les laisser faire. Elle avait beau être la chef, elle n'en avait pas les réels pouvoirs ni le respect qu'elle aurait dû recevoir.
- Sinon, rien...
Elle avait l'impression qu'elle s'arrachait le coeur elle même, pour la première fois, elle avait dû battre en retraite intérieurement. Elle était obligé de les laisser faire, car elle connaissait l'ampleur des dégâts de ses Hommes. Elle avait beau être un rang au dessus d'eux, elle devait leur obéir, pour l'instant.
Vanadis laissa donc ses hommes répandre le sang et leur anarchie. Elle suivit de très près l'ampleur des dégâts que son ambition causait. Elle avait des remords, mais se consolait seule, en remettant toute la faute sur la politique actuelle. Si ses hommes savent et veulent se battre, c'est qu'on leur a donné une raison pour, s'ils répandent le sang, s'ils l'ont menacée de mort afin d'accomplir leurs projets anarchistes, c'était car eux aussi étaient en détresse dans le monde, à cause de la politique, elle le savait très bien. Elle se doutait également que si elle avait accepté la violence, elle aurait pu agir de la même façon que les siens. De ce fait, jugeant qu'elle avait compris sa leçon, elle se releva, plus forte qu'elle ne l'était. Elle était la chef, et elle devait diriger, même si ce n'était pas facile.
De ce fait, elle laissa faire ses hommes pendant un certain temps, en s'assurant qu'elle n'était point soupçonnée dans ces crimes. Ce qui la surprit, c'est que le résultat de tant de meurtres arrivait à perturber la politique. Ainsi, l'anarchie était une solution. Elle essayait de comprendre la logique de la situation, et put la saisir. Si la violence existe, c'est qu'il existe une faille chez les représentants de l'ordre. Elle applaudissait donc doucement, un sourire aux lèvres et châpeau bas, l'organisation qu'elle avait fait naître. C'est sans modestie, qu'elle se félicitait elle même du déroulement des opérations, dont elle avait été contre jusqu'à ce jour, et également du fait qu'elle n'a pas eu à se salir les mains.
Néanmoins, il fallait assurer la protection de ses pions. Aussi, un quartier général était plus que nécessaire. L'organisation secrète s'aventura à travers les plaines d'Ascalon, afin de s'installer dans une demeure d'apparence vide, vieille, sans intérêt, et éloigné de toute foule. Caché derrière cette face, un sous sol entièrement construit pour l'évènement, où il pouvait s'y cacher et y vivre sans crainte de la part du Roi. Une année a été requise pour la construction de ce sanctuaire secret. Vanadis y régnait sans peine, et s'occupait de la décoration.
Le temps qui passait ne se comptait plus. Elle eut une nouvelle lubie, celle de changer de vêtements. Habituée à porter des toges, elle opta pour une longue cape noire, déchirée sur les bouts par ses soins, une jupe et un grand chapeau noirs, ainsi qu'une chemise blanche, attachée par des boutons et reliée par un ruban de la même couleur. Le noir symbolisait sa façon d'accepter la violence à son service, contrasté par le blanc qui reflétait la pureté de ses actes. Le changement, lui, indique la transition entre la jeune fille d'avant, et celle qui est en train de naître.
Une nuit, Vanadis aperçut une jeune fille, qui lui semblait perdue et fatiguée, se diriger vers leur nouveau habitat. Elle ne comprenait comment elle avait pu se perdre jusqu'ici, et soupçonnait quelque chose de malsain. Par prudence, elle fit appel à ses hommes et se cacha dans les souterrains.
Lorsqu'elle remonta, Vanadis demanda des explications sur la personne qui était apparu. Elle apprit que c'était une jeune fille en quête de gloire qui voulait les rejoindre. Vanadis restait sceptique. La prêtresse pensait à une espionne envoyée par le Roi afin de leur nuire. Elle fut exaspérée à l'idée que ses hommes, habituellement violent, l'ont laissée partir. Méfiante, elle donna un ordre, que ses pions suivirent avec plaisir.
- Rattrapez la, et tuez la !
Un ordre qu'elle n'aurait jamais donné auparavant. Cette situation lui avait enseigné que la violence pouvait rendre service et aidait à arriver à ses fins. Aussi, elle commençait à en abuser.
Le lendemain matin, ses pions lui ramenèrent la fille, encore en vie.
- C'est une blague... ? Vous adorez faire le contraire de ce que je dis ! C'est incroyable !! Si j'vous demande de NE PAS me faire mon repas, qu'est ce que vous allez faire ?
Couteaux et autres armes diverses dans les mains de ses soldats, la blonde préféra baisser d'un ton. Elle demanda des explications de la situation, et apprit le drame que la jeune fille avait connu. Elle la regarda, avec de grands yeux, étonnée d'avoir une jeune fille frêle qui aurait commis plusieurs meurtres la veille. Un sentiment malsain lui vint à l'esprit.
- Ne vous inquiétez pas, je vais m'occuper d'elle parfaitement, laissez nous seules.
La prêtresse allongea l'invitée dans un lit disponible, dans les souterrains. Elle lui prépara de la nourriture, qu'elle mit à son chevet, et attendit que la jeune fille se réveille.
Quelques heures plus tard, l'attendue fit signe de vie et se réveilla. A ce moment là, passèrent des étoiles dans les yeux de la jeune blonde. Cette derrière se retourna, s'avança vers sa protégée, et s'adressa à elle de manière douce :
- Hé ! Tu es enfin réveillée ! Comment vas tu ?
(Encore un gros paté brouillon, je corrigerai les fautes quand j'aurais fini les deux histoires.) | |
| | | Vanadis(2)
Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 29/06/2007
| Sujet: Re: Background de Vanadis Mer 8 Aoû - 0:13 | |
| Thyrith s'était réveillée. Vanadis la regardait de haut en bas, d'un air presque heureux. Durant le coma de sa protégée, la prêtresse se demandait ce qu'elle allait faire d'elle. Elle avait en face d'elle quelqu'un qui avait tué sa propre famille sans gêne, ce qu'elle savait, puisque la scène lui avait été racontée, mais elle avait également un être humain devant elle. De nature altruiste avant anarchiste, la magicienne préféra lui apporter son attention et ses soins. Les premiers mots de la nouvelle venue furent prononcés quelques minutes après son réveil. - Ca va, mais... Où suis je ?Bien qu'il semblait logique que l'adolescente pose cette question, Vanadis n'y avait pas songé un instant, après tout, ce n'était pas elle qui l'avait ramené ici, cet endroit était censé rester secret. Comment le décrire sans se dévoiler, c'était une question qu'elle se posait intérieurement. Avec une légère hésitation et une once d'humour, elle lui répondit. - Et bien, ici, tu es chez moi !Elle avait beau se sentir légèrement ridicule, car la jeune fille en face d'elle ne semblait plus avancée, elle n'avait fait que dire la vérité. Cet endroit était son nouveau domicile. - Et... Pourquoi je suis là ? Et qui êtes vous ?À nouveau, Vanadis ne savait que répondre. C'était les questions qu'elle évitait, alors qu'elle se doutait très bien que toute personne perdue bien constituée demanderait des explication sur le lieu où elle aurait pu se retrouver. La jeune femme eut un rire gêné lorsqu'elle commença à lui expliquer une situation fictive. - Et bien... Je m'appelle Vanadis, et euh, je t'ai recueillie... en quelque sorte...Avant qu'elle puisse finir sa première phrase, l'un de ses pions entra dans la pièce où les deux filles étaient. L'air joyeux et enfantin de la prêtresse avait laissé la place à un sentiment d'exaspération. - Je vous avais dit de nous laisser seule ! Quel plaisir vous avez à m'énerver !- Hé.. Je vous connais, vous !Un silence total. L'adolescente avait le regard fixé sur l'homme tandis que les yeux de la prêtresse était droit dans la direction de Thyrith. Elle chuchota de manière discrète, en frappant du pied le sol afin de montrer son mécontentement. - C'est malin...Une discution débuta. Ainsi, Thyrith se remémora la nuit qu'elle avait vécu, en détail... Sa fugue vers ceux qui étaient ses ennemis, ce couteau sous la gorge, la haine qu'elle avait ressenti sur la route pour revenir chez elle, et enfin, les meurtres qu'elle avait commis, jusqu'à sa chute. La tueuse ne comprenait pas comment elle et les deux pions avaient-ils pu survivre face à la quantité de personnes qui étaient survenues chez elle. Vanadis lui expliqua de manière sarcastique que ses assassins ne se seraient jamais aventurés seulement à deux. Thyrith comprit la situation, et s'imagina, naïvement, que les assassins qu'elle avait rencontré auparavant l'avait suivie pour lui assurer sa protection. Parallèlement, durant la discution, Vanadis omit volontairement de préciser la requête qu'elle avait demandé, réelle raison de l'attitude généreuse que ses hommes cachent. À la fin d'une longue discution d'éclaircissements, pour la plupart pré-fabriqués, Vanadis s'adressa au pion qui avait causé ce remue-ménage. - Hé, tu voulais quoi au juste en fait ?- Plusieurs personnes de nos troupes se sont fait tués. Ce fut une surprise. La jeune blonde ne comprenait pas ce qui s'était passé. Elle et ses hommes avaient créé spécialement un repère secret dans le but d'être introuvable, et ils comptaient déjà plusieurs morts. Plusieurs hypothèses vinrent à elle. Elle s'imagina avoir un espion dans ses troupes depuis le début. En épluchant le profil de ses connaissances, elle pensa à l'adolescente qu'elle avait recueillie. C'était une étrangère, qui savait très bien les activités du clan, puisqu'elle venait dans le but de les rejoindre. Vanadis, premièrement, pensa que Thyrith était une espione qui cherchait à détruire les troupes fanatiques de l'intérieur, en les rejoignant. La théorie paraissait logique, mais en supposant que Thyrith soit une taupe, pourquoi aurait-elle commis l'extrême imprudence de repartir sans se retourner, et pourquoi aurait-elle commis le meurtre de sa famille ? Des questions, qui, pour l'instant, restèrent sans réponse pour la magicienne. Vanadis, pensait donc astucieusement à prendre en otage la jeune fille, dans le cas où la situation se corserait, mais, les crimes commis par cette dernière prouvaient qu'elle n'avait plus aucun allié. La prêtresse songea donc à exploiter les capacités de cette nouvelle tueuse, et, à l'influencer dans l'avenir. Une fois à nouveau seules, les deux femmes purent continuer la discution là où elle s'était arrêté, et firent connaissance. Vanadis renseigna volontairement la jeune fille en face d'elle sur ses actions, le lieu où elles se trouvaient et les différentes techniques afin de se faire entendre. Thyrith se présenta, donna son nom, et informa la chef du clan de ses ambitions, et de son envie de les rejoindre. Elle déclara également vouloir apprendre à se servir d'une arme. Vanadis resta un instant perplexe. Elle venait juste de faire connaissance avec une personne qui présentait certains caractères d'un mouchard. Par conséquent, lui enseigner les armes semblaient s'avérer dangereux. Au final, Elle accepta la requête, en ayant pour but de la manipuler et de l'influer, par prudence. (Brouillon AGAIN ! ) | |
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