Un pas vers le chaos [RP ouvert]

Une sensation froide et singulière du metal contre la peau se fit sentir, lentement la caresse fraiche se transforma en désagréable piqure.
Arwana fronça les sourcils, et dans un grognement immobilisa son agresseur d'un simple sort, ouvrant ses yeux à la clarté encore timide du matin.
Qui pouvait bien l'extirper de ses songes d'une telle manière ?
Le temps que ses yeux s'habituent, elle vit apparaitre peu à peu la silhouette elancée et élégante d'une guerrière, le visage cruellement rieur, la lance en avant.

- Aosepte ??!

Ce nom sortit de sa bouche, comme un toussotement, et la magicienne faillit s'étrangler. Comment était-ce possible, la seule amie qu'elle n'eut jamais eu, la seule qui ne la voyait pas un monstre .. à l'époque.
Dans un bond, elle se redressa sur son lit, et ôta le charme empechant la jeune femme, aux longs cheveux vert, de bouger. Elle se mit à bredouiller.

- Mais .. mais que fais tu ici ? Et comment ?

Les mains sur les hanches, la lance aposé nonchalament sur le mur, Aosepte, ria de son air cynique et désagréable.

- Non mais tu pensais vraiment disparaitre comme ça de ma vie ? Soeurs de coeurs à jamais, tu n'as donc eu aucun mal à oublier ?
Ah ton départ à fais jaser beauté.
La guerrière attrapa le menton d'Arwana, qu'elle tira à elle.

- Tu as été une vilaine, très vilaine petite fille !! M'enfin ... je t'ai enfin retrouvé, ce ne fut pas facile je te l'accorde.

Le regard noir, la magicienne dégagea la main tenant son menton.

-Tu es stupide ! Venir ici, équivaut à signer ton arrêt de mort. Te connaissant, je trouve inutile de te demander comment tu m'as trouvé, mais ..

- Non non non, tu ne m'auras pas cette fois. Arrêtes de vouloir me protéger de tout, je t'en pries. Et tu ne te débarasseras pas de moi comme ça cette fois.
Ca fait plus de 10ans que tu es partie ... maintenant que je t'ai mis la main dessus je ne te quittes plus.

- Bien ... il va te falloir convaincre mes camarades si tu comptes t'enraciner.-
En coupant quelques têtes ...

- ... Te te fourboies Aosy, tranches en une seule, et le reste de la meute t'auras sur l'instant. Allez suis moi, nous avons tant de choses à se raconter, en fin de journée je t'emmènerais rencontrer les autres êtres peuplant les terres iardiennes.

Toutes deux sortir donc de la tour, Aosepte jacassant, Arwana écoutant. De nombreux souvenirs s'emparèrent d'elles, et la lune refaisait déjà son apparition, quand elles se rendirent compte, du chemin parcourut.
La journée avait été fructeuses : rire, pleure, chasse. Les deux femmes n'avaient pas eu besoin de grandes cérémonies pour retrouver après tant de temps leur complicité.

Les voilà à fouler des marécages puants ésperant ainsi revenir plus tôt au repaire de la magicienne, son inquiétude avait disparut, Aosepte était une femme sans principe, qui ne craignait rien, elle provoquait jalousie et mépris, comment ne pourrais-t-elle pas être à sa place à l'Iar Arda ?
Soudain, une couche de boue vint se coller à son visage, le cri rageux d'Aosy se fit entendre, et le son mélodieux de sa lance fouettant l'air se fit entendre, Arwana frotta nerveusement son visage afin de voir ce qu'il se passait, des bruits de gorge éceurants mélé à des rires étouffés et des grincements d'os, battaient à ses oreilles.

Lorsqu'elle put enfin apercevoir quelquechose, ce fut un groupe de zombis squeletiques qui s'offra à elle. L'un d'eux étaients dispersés sur le sol, surement du à la main de la guerrière.
Un autre la tenait à la gorge, tandis que tous se ruer vers elle.
La magicienne ne comprit pas de suite, pourquoi elle était épargné, mais tout soudain lui sembla évident, ces êtres répugnants devaient avoir été conçus par Xanax pour éliminer tout personnes étrangères à l'Iar.

Avec tout sa concentration, elle invoqua des forces dont elle faisait peu appel, aggravant à chaque fois sensiblement les tourments qui la rendait si vulnérable à tout, et peut-être cette fois cela lui serait fatal, car la magie de la lumière comptait bien lui faire payer ses mesfaits.
Dans un flash aveuglant, un mélange d'effluves nauséabondes et de souffles affolés, monta dans l'atmosphère, puis le calme revint, plus une trace des agresseurs, seule Aosepte, restait là, allongés sur le dos, halletante le corps parsemé de spasmes.
Arwana s'agenouilla près d'elle.

- Tiens bon, reste forte comme tu sais si bien l'être, je vais te sortir de là, jamais je ne referais l'erreur de t'abandonner.

La prenant dans ses bras, la magicienne se fraya un chemin, parmis la vase, mais contre elle, elle sentit le coeur de son amie cesser de battre. Pleine de rage, elle fonça au laboratoire de Xanax déterminé à exiger réparation. Sans se séparé du corps de la jeune femme, Arwana parvins jusqu'à la demeure du nécromancien, d'un coup d'épaule, elle poussa la porte et entra.

Elle hurla après l'homme .. mais il n'y avait personne, deséspéré elle baissa les yeux, ceux ci se posèrent alors sur un vieu grimoire poussiéreux : "Maitrise de l'âme".
Appuyant contre son épaule le corps d'Aosepte, elle tourna de sa main libre, les pages de l'ouvrage et tomba sur ce dont elle avait besoin, un moyen de retenir l'âme de son amie et de la rattacher à son corps sans vie.

Affolée elle attrapa tout ce dont elle aurait apparemment besoin et se précipita dans un coin calme, afin d'opérer cette magie, elle ne savait pas y faire, mais attendre le nécromancien, voir lui demander son aide était trop ...
Emporté dans sa folie, elle suivit comme elle put le processus qui permettrait de sauver cette femme qui comptait tant pour elle, des fumées noires s'échappèrent soudain du sol, enveloppant la magicienne et son amie, puis un choc.

Ce qui suivit, Arwana ne s'en souvint plus, mais lorsqu'elle repris connaissance, Aosy était près d'elle, sa poitrine soulevé par les mouvements de sa respiration, soulagée, la jeune femme, ladéposa dans sa tour, l'allongea sur son lit, et attendit son réveil anxieuse.

Tout est noir, un sifflement lui casse les oreilles...

Elle ouvrit a peine les yeux et la sensation de vertige l'assaillit aussitôt, d'un mouvement faible Aosepte poussa un petit cri qui fit froid dans le dos de sa compagne.

Je... ou suis-je bordel ?

La jeune femme se tenais en face d'elle, dans un regard perdue elle ouvris la bouche pour dire quelque chose mais en vain, Aose se tortilla de douleur.

Des images lui revenais, des gens qu'elle ne connaissait pas , du sang... tellement de sang. De quel cotée elle fesais partie, des victimes ou des agresseurs?

Quesque je fait ici? c'est le Chaos dans ma tête, mon nom... Comment je m'appelle?

Elle regarda Arwana dans les yeux et attendit une réponse.

La guerrière transpirait, Arwana venait d'apporter un peu d'eau, pour la rafraichir, trampant un linge dans le seau, elle le déposa ensuite sur le front de son amie. Qui reprenait connaissance, sa façon de parler fut une surprise, mais les circonstances étaient de toute façon fort surprenante.
Le visage d'Aosepte était tendu, la pauvre semblait totalement perdue.
De son habituel calme enfin retrouvé, la magicienne s'installe sur un fauteuil au chevet de la jeune femme, avant de lui répondre.

- Tu as été attaqué, tu as faillit y rester ... mais tout ira bien maintenant, je me charge d'assurer ta sécurité.

Les yeux plissés, Arwana s'inquiéta tout de même des effets secondaires.

- Tu as réelement oublié ton nom ? Combien de temps va durer cette amnésie, et pourquoi subit tu ça ? Je suis vraiment désolé, j'aurais du être plus prudente et t'éviter ça.

Dans un soupir, elle lui répondit finalement.

- Ton nom est Aosepte, te trouve chez moi .... Arwana, tu te rappelles ?
Tu es arrivée ce matin même, car ton souhait était que nous nous retrouvions et le destin a fait, que ce n'était pas forcement une bonne chose.

Les mains de son amie était glacée ce qui lui provoqua un autre souvenir. C'était comme un rêve éveillée, des images de cette femme qui parlais, Aosepte commença a ce souvenir de la jeune femme qui lui avais sauvée la vie.

Mais il avais autre chose... elle ne pouvais l'expliquer, une sensation étrange. Sa tête lui dictait des choses mais son coeur jouais le jeux de la contradiction.

Au moins je suis en vie, c'est ça l'important, je me souvient vagement de nous mais je sais que tu est une amie, la mémoire me reviendras surement avec le temps, je t'avoue que ça me fait extrèmement bizarre. Je n'est pas peur

Aosepte se leva et commença a marcher, elle était un peu étourdie mais tout ses membres était intacte.

Puisque tu est mon amie et que mon but premier était qu'on se réunisse tu va m'avoir sur le dos pour un petit bout de temp.

Arwana lui expliqua donc tout ce qu'elle voulais savoir, a propos de son histoire et du clan qu'elle appellais Iar Arda. Après quelques heures de discution, l'idée d'entrée dans cette union lui parraissait alléchante.

Je propose qu'on se repose pour la nuit et ensuite si ça te dit...au faite tu est obligée puisque je suis ici pour toi, de m'indiquer comment entrée dans votre clan.

Elle pris place sur le lit et ferma les yeux, cette nuit la, des rêves sordides l'accompagna.

Il avait passé une bonne journée, six meurtres avait réussis à faire son bonheur en ce jour. Le sang sur son épée était encore frais quand il arriva jusqu'à la tour ou Arwana devait l'y attendre. Rentrant dans la cambre, il détacha son armure sale pour la nettoyer quand soudain celle ci lui tomba des mains.

A son entrée, ces yeux s'écarquillèrent et il lâcha toute prise. Aux cotés de sa magicienne se trouvait allongé sur son lit une ravissante demoiselle à la chevelure d'un vert soyeux. Le bruit de son armure contre le sol avait attiré leur attention.

Ne pouvant plus se cacher, il avança d'un pas nonchalant vers son amour, fixant du regard l'inconnue qui venait de s'assoir sur le bord du lit, regardant le guerrier approcher. S'installant à quelques centimètre d'Arwana il lui dit alors :

C'est qui elle ? Que fait-elle dans notre chambre et en plus allongée sur le lit, tu peux m'expliquer ?

Doucement Arwana se baissa pour ramasser l'armure gisant sur le sol, elle la porta, jusqu'à l'entrée de la chambre et la laissa choire sur ce qu'on pouvait vaguement appeler "palier".
Revenant sur ses pas, elle tendit la main vers Rahor pour lui toucher le visage, elle mourait d'envie, de l'embrassait, mais elle retint son geste, se détournant vers Aosepte, qui l'air ailleurs se leva et quitta la pièce semblant ne même pas voir la magicienne et le guerrier.

- Aosy ? Où vas ... hum, bref ... C'est un peu compliquer à raconter, mais cette femme et mon amie, la seule que j'ai eu dans le passé. Elle est arrivée hier, et à eu un .. accident, je l'ai amené ici poru qu'elle reprenne ses forces.

Otant les draps souillés de sang et de sueurs du lit, elle fixa alors Rahir dans les yeux.

- Tu ne va tout de même pas me dire que tu es jaloux ?

Arwana sortit de la pièce et descendit les nombreuses marches les bras chargés de linge de chamrbe et de l'armure de l'homme qui la suivit, jusque dans une minuscule pièce. Dans une grande bassine, elle s'activa à nettoyer tout çà.

- Et bien, en voilà une armure en mauvais état, je vais te raffistoler ça, mais je me demande bien comment tu feras quand je serais partie ...

La remarque était déplacé, elle s'en rendit compte trop tard. La tête baissé, elle tenta de s'excuser.

- Je suis désolé, c'est que je m'inquiètes pour toi, j'espère que tu veilleras sur Aosy, je ne lui ai rien dit.
Bon .... je dois aller la rechercher, ces terres ne sont pas sures pour elle.

Aosy courait le plus vite possible afin de rejoindre son amie, décidément cet endroit était des plus étranges. Il n'est pas question qu'elle ce ridiculise encore une fois.

Après quelques minutes la tour d'arwana ce dessinais dans le ciel.

Enfin ! ouf....

Elle aperçue Arwana et un autre homme.

Hey !!! Tu doit m'aider, je commence vraiment a en avoir assez de ne plus me souvenir de rien.

Aosy pointa le jeune homme

Tu est qui toi ?

Arwana fut rassurer de voir Aosepte au loin venir dans sa direction, la jeune femme semblait désepéremment perdue, et sa réaction ne lui ressemblait pas mise à part la violence dans ses propos peut-être.
Tout ceci angoissait la magicienne, la situation lui échappait, elle n'avais aucune réponse pour rassurer son amie, aucune explication à son changement de comportement ... aucun moyen de corriger ses erreurs. Elle resta donc là, immobile face au visage torturé de cette personne qui avait tant compté pour elle, qu'elle avait abandonné, puis retrouvé, et finalement envoyé au fond du gouffre.

La voix de Rahor la fit tressaillir et sortir de sa torpeur.

- Je suis Rahor, guerrier au service de l'Iar, d'après Arwana vous êtes une vieille amie ? Pensez-vous que ça vous donnes le droit de me parler sur ce ton ?

- Ne t'énerves pas mon ... ne t'énerves pas ... Aosepte vit une mauvaise passe.

Sur ces mots, elle s'approcha de la femme aux longs cheveux verts et lui posa la main sur l'épaule en signe de réconfort.

- Je ne crains de ne pouvoir t'aider chère amie, tu n'as aucun souvenir ici, aucun passé, pour retrouver ta mémoire, il nous faudrait repartir dans notre village natal.
A moins que .... peut-être ...

Il y avait sans doute une solution, demander conseil à Xanax serait surement bien plus intelligent, même si cela lui coutait énormément d'accepter avoir besoin de lui.
Mais oui c'était le mieux à faire, étouffer sa fierté et affronter les conséquences de ses actes.

- Nous devrions aller voir le nécromancien ... Rahor ? Viens tu avec nous ?

Son coeur s'emballa légèrement, elle savait que bientôt elle ne le reverrais plus, et si être avec lui était une torture en être éloigné pouvait être pire.
La magicienne voulait profiter de sa présence un maximum, avant son départ, pouvoir le regarder des heures afin de graver son visage dans son esprit.

- Je ne me séparerais plus de toi dès maintenant, alors oui je vous accompagne au musée des horreurs !

Tout trois s'éloignèrent donc de la tour, en direction de l'endroit où vivait Xanax, mais avant même d'y parvenir l'ombre du mage noir se détacha à l'horizon.

Et bien Arwana, j’ai appris que vous vous intéressiez enfin à une magie digne de ce nom, mais vous auriez du me demander si vous vouliez que je vous prête un grimoire de nécromancie, inutile de vous introduire dans mon laboratoire comme une voleuse.

Le Mage noir avait un sourire ironique, il savait qu’Arwana le haïssait lui et sa nécromancie.

A propos, vous me devez un corps, celui que vous avez ôté à mes zombis pour ramener à la vie.

Il désigna d’un doigt la fille aux cheveux verts comme s’il ne s’agissait pour lui que d’un objet

C’est celui-ci n’est ce pas ? Oh et puis peu importe, puisque cela à pu vous faire goûter aux délices de mon art, je suis prêt à être magnanime et à vous le laisser.

Aosepte fixa d'abord Arwana impassible; la magicienne semblait blasé par le fanfaronnage de l'homme à la peau bleu et non engagée à lui faire le plaisir de répondre à ses provocations.

Comment ose-t-il parler de moi ainsi !!! Je vais lui régler son problème a ce bleuet.

Je comprend pourquoi elle te déteste autant.

Aosy sauta sur le nécromancien et le pris par le collet pour lui faire regretter son attitude déplorable. Le contacte de sa peau était d'un froid inexplicable pour quelqu'un de vivant.

Une lumière l'éblouis et dans un bruit fracassant elle tomba évanouie.

Des images lui traversais la tête, du sang, des pleures et des cris encore une fois elle ne savais pas de quel cotée elle se trouvais.

Arwana rattrapa la guerrière avant que sa tête ne percute le sol, s'agenouillant sous le poid, elle l'observa le regard grave.
L'heure n'était plus aux badinages ridicule, les événements de la veille lui revint en furie dans l'esprit, elle leva alors des yeux inquiets vers Xanax.
Ceux-ci parlaient pour elle, elle avait besoin d'aide, et ne savait plus quoi faire.

- Je sais qu'entre nous, il est loin d'y avoir de grands sentiments, néanmoins nous faisons parti d'une même famille, et j'ai besoin de toi.

Son front lui fit mal, des souvenirs de la nuit passés lui revinrent tout à coup, et la raison de sa perte de connaissances également, dans ses bras Aosy s'agitait, enfoncant ses ongles dans les paumes de la magicienne.
Savoir Rahor à ses côtés, si calme, si protecteur, la rassurait et lui donner le courage dont elle avais besoin pour tout avouer.

- Xanax ... il s'est passé quelque chose d'anormal, je sais que je ne maitrise pas ton art, mais je sais reconnaitre une magie qui répond bien et une qui échappe à notre contrôle, et cela est arrivée, au moment où j'ai attaché l'âme à ce corps, nous étions là-bas.

D'un doigt assuré, elle désigna un énorme arbre à l'apparence effrayantes, au tronc et aux branches tortueux. Dans son anxiété de la veille, l'ombre de ce végétal lui avait paru une cachette parfaite.

- Vois-tu, je crois que quelque chose vit en cet arbre, enfin cela n'as peut-être rien de secret pour toi, mais au moment même où le corps d'Aosepte a retrouvé son aura, il m'as semblé mourir. Il s'est déchainé, et j'ai été assomé par un choc invisible de l'air.

La magicienne craigna soudain, ne pas avoir su cibler l'âme invoqué, dans ce cas son amie serait-elle habité par un esprit sylvestre ?
Voilà qui était des plus désespérant.

Xanax jubilait de plus en plus, Arwana, la personne qui le haïssait le plus au monde lui demandait son aide.
Quand elle lui désigna l’arbre il eut peur un instant, se demandait si sa feu bien aimée n’avait pas eu à souffrir des bêtises d’une apprentie sorcière.
C’est alors que Xanax comprit, et éclata d’un rire dément.

Finalement je retire ce que j'ai dis, je reprends ce corps, et l’âme qui va avec également.

Le mage noir pris le corps d’Aosept dans ses bras sans qu’Arwana puisse même penser à lui résister.

Cet arbre est un canal directement relié aux enfers, à l’âme de Lady Jess, en ramenant à la vie un corps situé tout à coté de lui ce n’est pas l’âme de votre amie que vous avez ramenée mais celle de mon épouse.

La jeune femme aux cheveux blancs n’en revenait pas

Je n’ai jamais tenté cette expérience car je savais qu’elle avait neuf chances sur dix d’échouer, même avec un nécromancien aussi chevronné que moi. Vous avez eu, enfin j’ai eu une veine de pendu en réussissant ce tour de force.

Je n’aurais eu de cesse de vous tourmenter si le rituel avait échoué et que son âme avait disparu dans les limbes de l’oubli éternel, mais je me dois pourtant de vous remercier.

Je pense que son amnésie est due au fait que vous ayez effectué le rituel n’importe comment, un shaman orc aurait fait mieux que vous.

L’âme de votre amie est détachée de ce corps, elle y est bloquée sans avoir de lien avec son enveloppe corporelle. Elle est condamnée à se dissoudre ainsi à jamais en petits fragments, comme si on l’écartelait et que ses membres ne cèdent jamais, et c’est cela qui parasite la mémoire de l’âme résidente.

Xanax sortit un cristal bleuté d’une de ses poches et le passa sur le front de la jeune femme évanouie en prononçant quelques paroles dans un langage magique. La pierre se mit à briller et le nécromancien la tendit à Arwana. Voilà l’âme de votre amie, vous pouvez me remercier, car contenue dans ce cristal, elle ne ressent aucunes des souffrances qui auraient du être les siennes. Mais arrangez-vous pour qu’elle ne vienne plus parasiter la mémoire de ma bien-aimée ou je renvois illico l’âme de votre amie dans le plus terrible des neufs enfers.

Aosey sentie une douleur émerger de son estomac, tout commençais a devenir plus clair maintenant. Le nécromancien avais quelque chose de particulier , elle était sur qu'elle le connaissait.
Ces yeux s'ouvrit et de son regard un sentiment d'amour inexplicable envers ce jeune homme que l'on nommais Xanax, il faudrait absolument qu'elle retrouve l'ensemble de sa mémoire.

Même si les autres avais peur de lui, Aosepte ce sentais en confiance et seul lui pouvais l'aider, et pourquoi il l'appelais ça bien-aimée ?

Elle se releva et pris la main de Xanax, sont corps agissais de lui même.

Aide moi a me souvenir, tu me connais et moi aussi sauf que c'est comme un grand trou noir.

Un sourire soudain s'afficha au coin de ses lèvres.

J'ai faim? et vous?

Le gout de sang et de fer dans sa bouche lui avais donner de l'appétit. Et franchement même si elle ne comprenais pas tout ce qui se passais elle adorais cette sensation.

Xanax pris les deux mains de la jeune femme aux cheveux verts dans les siennes.

Ne t’inquiète pas, je vais t’aider, ai confiance et suis-moi

Sans s’occuper d’Arwana il tourna le dos en emmenant Aosepte dans son laboratoire. Un fois à l'intérieur, il la fit asseoir et commença à fouiller dans ces affaires.

Attends une minute je dois avoir un objet qui devrait t’aider, ça fait longtemps que je ne l’ai pas utilisé mais il doit être quelque part par-là.

Le nécromancien se redressa alors en tendant dans ses mains un immense miroir recouvert de poussière qu’il posa sur la table à laquelle étais assise sa bien-aimée après avoir balayé d’un geste ample tous les parchemins, fioles et instruments chirurgicaux qui s’y trouvaient.

Ceci est un miroir aux âmes, je m’en servais lorsque je débutais en nécromancie pour m’assurer que mes créatures étaient bien dénués de tous résidus spirituels et seraient bien aptes à me servir docilement mais maintenant je suis capable de le ressentir instinctivement rien qu’en regardant au fond de leurs yeux. Quoi qui l’en soit, si tu te regarde dedans tu pourras y voir les reflets de ton âme, ce que tu es vraiment, ce à quoi tu aspire, ce qui fait que tu es toi : je pense que ça t’aidera.

En attendant, je vais voir si je ne trouve pas une potion ou un rituel capable de te ramener tes souvenirs de manière plus radicale, malheureusement je ne suis pas expert en la matière. Mais ne t’inquiète pas, nous trouverons et nous serons à nouveau le couple le plus morbide de l’Iar, comme on nous avait surnommé

Le mage noir avait fait un clin d’œil à la jeune femme, il lui sourit et se dirigea vers une étagère pleine de grimoire poussiéreux, la laissant à son reflet

Elle scruta le miroir avec une fascination, pendant que Xanax regardais ses vieux grimoires, une lumière rouge enveloppa le corps de Aosepte et d'un rire a la fois diabolique et hystérique elle se retourna vers le nécromancien.

Ne cherche plus, j'ai retrouver ce que j'avais perdue et je te dit merci .

Elle se précipita vers une armoire tout au fond du laboratoire. Après quelque pas elle perdit un peu l'équilibre et se scruta de la tête au pied.

Que j'ai de longue jambe ... et ses cheveux!!
Dit Xanax chérie tu pourrais modifier quelques petits détails sur ma personne?

Aosepte ouvrit la porte de l'armoire , il y avais un petit sac cachée dans le fond. Une odeur de miel se répandit dans tout le labo. Elle plongea sa main dedans et en sortie des petite boules blanches.

Il n'y a rien comme des yeux de jeune vierge tremper dans du vinaigre pour vous remettre d'aplomb après un tel voyage.

Quand sa bouche se referma sur l'une de ses sucreries un jus lui coula tout le long de la lèvre quelle lécha avec obsession. Xanax la regardais amusée c'est ce qu'il aimait chez elle.

J'ai tellement de chose a te raconter mais pour l'instant je doit aller chasser, il me faut beaucoup d'ingrédients, ce n'est pas avec ses bonbons que je vais survivre. Tu vient avec moi? Histoire de faire comme dans le bon vieux temp, je te promet que cette fois je ne serais pas trop gourmande et que je vais t'en laisser torturer.

Aosy s'approcha de Xanax et l'embrassa.

Autre chose, je garde le nom de Aosepte, il est jolie et puis c'est pour la faire suer puisque j'ai du me battre avec elle dans ce corps, ces qu'elle est fougueuse la petite démone mais ne le dit pas a Arwana, je lui doit une fier chandelle et je ne veut pas lui faire de la peine.

L'endroit lui avais manquée, tout c'est outils de torture et ses cobayes ... Elle se sentais enfin chez elle.

Xanax referma le grimoire qu’il était en tain de consulter et sourit à la jeune femme.

Il semble que tu aimes toujours autant ces petites friandises, je les ai fait moi-même suivant ta recette. Oh bien sur, ils ne sont pas aussi bons que les tiens mais, ils avaient le mérite de me rappeler ta présence.

Le mage noir tenait Aosepte par les hanches et la regardait dans les yeux, comme pour redécouvrir celle qu’il aimait au plus profond de lui-même.

Tu as raison, ce corps est fade et insipide, mais ne t’inquiètes pas, je peux remédier très vite remédier à cela si tu le désire.

Le nécromancien embrassa à son tour la jeune femme aux cheveux verts et pris son visage dans ses mains.

Attention, ça risque de faire un peu mal, je vais devoir Invoquer la mère des succubes pour lui ordonner d’insuffler en toi un peu de sa beauté.

Le mage noir se mit à plasmodier dans une langue impie tout en maintenant la tête de la guerrière entre ses mains.

Le corps d’Aosepte devint plus fin, plus gracieux, en même temps que sa peau s’adoucissait et se purgeait de toutes imperfections. Ses cheveux devirent plus beau, plus beau plus fin et passèrent d’un vert orque à un délicieux vert mente assorti à ses nouveaux yeux qui s’élargirent pour donner à la jeune femme un regard pénétrant capable d’ensorceler le plus fidèle des hommes. Ses lèvres fines acquirent un je-ne-sais-quoi de troublant qui vous donnez envie de les embrasser comme deux fruits bien murs.

Xanax arrêta ses incantations et laissa sa bien-aimée lui tomber dans les bras épuisée, elle avait maintenant un visage à la fois angélique et démoniaque qui ressemblait vraiment ce qu’était dans son cœur la femme qu’il avait connu.

Il la posa délicatement sur sa couche et lui dit :

Reste allongée quelques instants, dans une dizaine de minutes tu auras repris tes forces et nous pourront aller chasser ensemble. Je devrais offrir une vierge en sacrifice pour "payer" ta métamorphose.

» Intrusion [RP Ouvert]
» A l'aube d'une rencontre [RP Ouvert]
» Occupation bien morbide [ouvert à tous]